page rédigée par Martin Morard, mise en ligne le 1 mai 2022, mise à jour le 5.5.2023 (version 3)
Catena aurea electronica : ratio brevis editionis
Structure du texte de l’édition
Divisions bibliques propres à la Catena
Unités textuelles de la Catena
Analyse différentielle des sources
Présentation des sources grecques
Graphies latines et développement des abréviations
Graphies observées dans certains témoins:
Sigles des principaux manuscrits cités
Abréviations et sigles bibliographiques
En résumé
1. Le texte de base de la Catena aurea electronica est celui de l’édition Marietti (Angelico Guarienti, Turin 1953, sigle Ed1953), copié à partir du Corpus thomisticum (version 2012), révisé sur la version papier et corrigé par des interventions signalées au lecteur. Par texte de base on entend le texte brut, sans habillage. 2. Conformément aux conventions éditoriales en usage, la ponctuation et l’orthographe relèvent de la responsabilité de l’éditeur scientifique. Ceux de l’édition Marietti sont modifiés et mis en conformités avec ceux de la collection Sacra Pagina publiée sur le site Gloss-e. 3. Ce texte est progressivement remplacé au fil de la collation des manuscrits témoins retenus et signalés dans l’apparat de chaque sentence. 4. Seuls ont été révisés à ce jour les passages dont les témoins sont signalés par la « déclaration de témoins » associée à l’apparat du texte de chaque sentence. 5. * Les corrections apportées au texte de base sont toujours signalées dans les notes d’apparat et signalées par une astérisque à la suite de l’appel de note. 6. Pour chaque unité textuelle, une déclaration des témoins collationnés précédée de la rubrique « Codd. » énumère les sigles des témoins effectivement et intégralement collationnés. La "déclaration des témoins" fait office d'apparat positif par défaut de l'unité textuelle ou sentence concernée. 7. une astérisque* après un appel de note indique les principaux cas où le texte de l’édition Guarienti (Marietti Ed1953) a été corrigée Le choix des leçons met en application les principes suivants: 8. privilégier les leçons de la tradition manuscrite qui sont conformes au texte critique des sources, et, plus particulièrement aux témoins de celui-ci antérieurs ou contemporains de la rédaction de la Catena (état des sources potentiellement accessibles aux ouvriers de la Catena). 9. rejeter en apparat les leçons propres de la tradition imprimée, - même si elles concordent avec le texte des sources présumées ; - quand elles attestent une volonté de corriger le texte médiéval ; - quand elles ne concordent avec aucun manuscrit ; 10. privilégier l’accord des manuscrits avec les sources sur l’accord des éditions avec les sources ; 11. privilégier l’accord des manuscrits avec la tradition indirecte des sources plutôt que l’accord des éditions de la Catena avec la tradition directe des sources ; 12. ne jamais corriger le texte médiéval en lui appliquant des connaissances anachroniques ou en fonction d’états du texte postérieurs à Thomas ou indisponibles à son époque; 13. accepter que la transmission d’attributions ou des connaissances fautives puisse faire partie du processus historique de réception/transmission des héritages de tradition et ne pas les écarter sans justification de l’édition. À la date du 4 avril 2021, la comparaison systématique de 51% des sentences de Marietti (Ed1953) avec les manuscrits de Linz, ainsi que des sondages aléatoires ont conduit à identifier 16233 lieux critiques ou écarts entre le texte de base et les autres témoins examinés ; 8053 d’entre eux (49%) demandent de corriger Ed1953, soit pour écarter les leçons propres des éditions, soit pour restituer le texte des sources citées, confirmé par l’accord majoritaire des témoins manuscrits. Ces proportions sont évidemment très provisoires mais justifient nos remarques d’ensemble sur l’état du texte. |
Propos général de l’édition[1]
La Catena aurea est une oeuvre de plus de 780000 mots et 12836 extraits d’auteurs ecclésiastiques latins et grecs, certains traduits pour la première fois à son occasion.
En raison de sa double nature de commentaire et de florilège, la Catena se situe donc au carrefour de sources bibliques et ecclésiastiques inégalement établies d’un point de vue critique, alors même que leurs principaux témoins sont désormais de mieux en mieux accessibles grâce à la multiplication des ressources électroniques.
Pour ces raisons, l’édition de la Catena n’a encore jamais été entreprise selon les critères de la critique historique moderne. Elle est un défi philologique, méthodologique et technique. Elle doit être envisagée comme un labeur de très longue haleine. Elle oblige à conjuger non seulement l’analyse de la tradition du texte de la Catena, mais aussi de celle de ses sources, encore en partie inédites.
Le chantier ouvert en 2013 avec peu de moyens matériels et humains s’étendra donc nécessairement sur plusieurs décennies. Il doit être mené de façon telle qu’il puisse être compris, repris et poursuivi sans qu’il soit nécessaire de recommencer le travail ab ovo à chaque génération. Nous nous sommes donc donné comme principal objectif l’évolutivité et la transopérabilité non seulement des formats éditoriaux, mais aussi des données scientifiques acquises qui doivent pouvoir être capitalisées, c’est–à–dire transmises, complétées et amendées selon un processus continu et homogène, au fil du temps, par ses responsables scientifiques.
Par conséquent, la Catena aurea electronica (CAE) est envisagée comme une édition critique, documentaire, évolutive, en format électronique, selon un concept original qui se définit par quatre objectifs: 1° l’identification analytique des sources effectives de la Catena aurea ; 2° l’établissement d’un texte médiéval reconstitué à partir de la confrontation du texte des sources identifiées avec celui des éditions imprimées et des familles de manuscrits représentatives des campagnes initiales de diffusion du texte, chacune imparfaite parce qu’elle associait des leçons fautives et individuelles à des corrections pertinentes d’un antigraphe perdu, lui–même grevé d’accidents de copies et/ou de compréhension de la documentation rassemblée par Thomas d’Aquin et ses collaborateurs au long d’un travail d’une quinzaine d’années, beaucoup plus long et complexe que l’historiographie thomasienne ne l’a donné à penser jusqu’ici ; 3° la mise en ligne régulière de versions successives du texte intégral en cours d’édition, pour lesquelles l’annotation de chaque unité textuelle informera le lecteur du travail effectué au niveau des sources (indication des corpus explorés sans résultat) et au niveau de l’établissement du texte (collation de nouveaux témoins) ; 4° l’affichage électronique sélectif des données en fonction des besoins du lecteur: texte de la Catena seul, avec apparat du texte et/ou apparat des sources, etc.
L’édition est donc critique
1° parce qu’elle rend compte des modifications qu’elle apporte au texte de base
de façon détaillée, y compris par la rédaction de notes explicatives ;
2° parce qu’elle identifie les sources des sentences ;
3° parce qu’elle rend compte de l’écart entre le texte des sentences et celui
des sources identifiées et reproduites en notes.
L’édition est documentaire parce qu’elle réunit dans l’apparat de chaque unité textuelle l’intégralité des textes et des références qui mettent le lecteur en situation de juger de la pertinence des choix éditoriaux, éventuellement de les modifier ou de les compléter, sans avoir à effectuer à nouveau le parcours qui conduit aux documents originaux. Le recours aux liens hypertexte permettra autant que possible d’afficher en un clic le feuillet du manuscrit ou la page du livre cités. Cet échaffaudage documentaire compilatoire relève de l’économie du processus éditorial. Nécessaire pendant le temps de l’élaboration, il pourra et devra même être allégé à la fin du processus, notamment grâce aux synthèses de l’introduction définitive, ou dans le cadre d’une éventuelle editio minor en format papier, allégée d’une partie des textes longs reproduits dans l’apparat des sources.
L’édition est électronique native. Le choix du format électronique conditionne l’ensemble du projet et de l’établissement du texte. Le traitement numérique est une condition sine qua non pour le traitement des données textuelles, l’exploitation croisée des corpus et la consultation des images nécessaires à l’établissement du texte, l’analyse philologique et l’identification des sources. Nous estimons aujourd’hui à près de 10000 pages A4 la taille de l’édition définitive exécutée selon les principes définis ici. Le format électronique s’impose donc à leur publication, à la mise à niveau des données, à leur interrogation (filtres et recherches avancées) et à leur affichage sélectif.
Nous résumons ici les options éditoriales prises pour l’établissement de la Catena aurea electronica. Pour leur justification historique et philologique, on se reportera à l’introduction générale de l’édition.
Le texte édité de la Catena
La Catena aurea electronica est une édition scientifique qui a l’ambition de restaurer le texte de la Catena aurea diffusé à la fin du 13e siècle, selon les principes exposés dans l’introduction générale. L’intentaire de la tradition a identifié en moyenne une centaine de manuscrits par évangile et autant d’éditions imprimées. Mais les quatre parties de la Catena n’ont pas la même histoire critique parce que chaque évangile n’a pas été également diffusé et que l’éditeur ne dispose pas pour chacun de la même base documentaire.
Une restauration par étapes. - La restauration du texte médiéval de la Catena ne peut se faire que par étapes. Ces étapes doivent être balisées. Le projet Gloss-e souhaite mettre à disposition du public des versions provisoires mais scientifiquement utilisables de l’édition en construction. Il est donc nécessaire de procéder avec ordre et de permettre au lecteur de connaître le fondement critique de ce qui lui est proposé.
Stabilisation de la structure générale de l’oeuvre. - Une première étape a permis de fixer le lemme attributif, l’incipit et l’explicit des 12836 sentences de la Catena de manière à pouvoir leur attribuer un identifiant unique. Une seconde étape a consisté à distinguer le lemme biblique structurant ajouté par Thomas du texte des sources patristiques et à insérer en leurs lieux les numéros des versets bibliques correspondants. Ces opérations ont permis une première stabilisation du texte et son référencement scientifique.
Le texte de base. - Cette phase incohative se poursuit par la préparation du texte de base qui servira de support à la collation systématique des manuscrits au cours de la phase stemmatique. Dans le cas de la Catena, nous avons décidé, sur les conseils de Louis-Jacques Bataillon, de construire ce texte de base à partir de la collation du texte de l’édition Marietti (Angelico Guarienti, Turin 1953, sigle Ed1953), copié à partir du Corpus thomisticum (version 2012), avec les manuscrits de l’ensemble de Linz: Li446 pour la CMT, Li447 pour la CMC, Li448 pour la CLC, Li449 pour la CIO. En d’autres termes, il s’agit de confronter le dernier état du texte édité, que Louis Bataillon conseillait d’utiliser de préférence à toutes les autres (sans doute pour des raisons pratiques), avec celui d’un des manuscrits que l’appréciation empirique des éditeurs léonins désignait comme l’un des meilleurs. Le travail mené à ce jour dans le cadre du projet Gloss-e conduit à nuancer ces deux appréciations. L’édition Marietti est la pire – et non la meilleure – de toutes les éditions imprimées de la Catena. L’ensemble de Linz offre un texte souvent remarquable en raison d’un nombre considérable de leçons que corroborent le texte critique des sources identifiées. Mais il est aussi grevé de fautes individuelles que d’autres manuscrits contemporains d’ancienneté similaire ne font pas, alors que par ailleurs ils s’éloignent davantage des sources.
Vers un texte pré-critique. - Ce texte de base est progressivement collationné avec les manuscrits de la Catena aurea. A la différence de la phase stemmatique, caractérisée par la collation systématique des manuscrits recensés, la phase inchoative procède par sondages et privilégie quelques manuscrits dans le but d’établir un texte pré-critique qui serve de socle à l’identification et à l’analyse des sources.
Quand un sigle de manuscrit figure dans la déclaration de témoins d’une sentence introduite par « Codd: », le texte intégral de la sentence et du lemme biblique structurant qui la suit ont été collationnés à partir du manuscrit concerné. En l’absence de sigle dans la déclaration de témoins, seul les leçons formellement siglées en apparat positif ou négatif sont attestées par le manuscrit indiqué.
On a privilégié les témoins suivants (par ordre de priorité et sans exclure d’élargir les sondages à d’autres témoins):
CMT Li446 Mt366 Md214
CMC Li447 Mt366 Md214 V10650
CLC Li448 Mt366 La88
CIO Li449 Mt366 La88
Les écarts observés entre Linz et Marietti ont conduit à en rechercher les origines d’une part dans le texte critique des sources citées, d’autre part dans la tradition imprimée en remontant dans le temps depuis Marietti jusqu’à l’édition princeps, enfin dans la tradition manuscrite elle-même.
En cas d’accord de la source avec Linz contre Marietti, nous corrigeons le texte de Marietti.
En cas d’accord de la source avec Marietti contre Linz, il faut s’assurer que les éditeurs n’ont pas corrigé la Catena en fonction des éditions des sources dont ils disposaient ou de traduction plus ‘modernes’ du grec. On étend alors le champ des collations à d’autres témoins imprimés puis manuscrits en procédant du plus récent au plus ancien afin de déterminer à partir de quand, et/ou de quel témoin, l’écart s’est produit. Lorsque la leçon de Linz est corroborée par au moins un autre témoin manuscrit contre Ed1953, même si Ed1953 est conforme au texte de la source, nous corrigeons Marietti par la leçon manuscrite, à condition que celle-ci fasse sens.
Les sources, méta-témoins du texte des chaînes. - La plupart du temps, les leçons de la tradition attestée par Linz et les manuscrits concordants sont corroborées par le texte des éditions critiques des sources. Mais tout écart entre la source éditée et la Catena n’est pas a priori une faute. On sait en effet – et c’est un des enjeux majeurs de l’édition critique – que Thomas modifie et réécrit partiellement ses sources. Le texte de ses interventions propres doit être établi selon les critères ordinaires de la critique philologique, mais en tenant compte également de l’histoire du texte des sources. Il faut alors avoir recours aux apparats critiques de ces éditions ou même directement aux manuscrits de certaines sources. Il arrive, en effet, pour un spectre assez large de sources, que la tradition médiévale de la Catena ne concorde pas directement avec le texte établi par les éditeurs modernes mais plutôt soit avec des versions ou familles du texte des sources rejetées par les éditeurs, soit avec la tradition indirecte des sources.
L’établissement des sentences de sources inédites, comme Rémi d’Auxerre sur Matthieu ou les chaînes grecques, oblige alors outre à établir au préalable le texte de ces sources, voire à en analyser la traduction en référence au grec. Pour les primo traductions, le recours au grec a souvent permis de corroborer la version de la tradition manuscrite de la Catena, en particuler celle de la version attestée par Linz. Ces recours font souvent ressortir la pertinence des leçons manuscrites et l’impéritie des éditeurs qui ont corrigé la version des manuscrits de la Catena par les leçons des éditions courantes ou des traductions humanistes dont ils disposaient.
Si cette nouvelle strate critique ne suffit pas à orienter l’éditeur vers un choix cohérent, on poursuit la collation jusqu’à voir se constituer des familles autour des variables rencontrées. Les choix les plus difficiles portent sur les passages mal étayés par les sources, les ajouts propres de Thomas et des variantes mineures négligées par l’attention des copistes (iste / ille ; sit / fit etc.). En attendant les préconisations – encore lointaines – de la discussion stemmatique, on retient provisoirement la leçon la mieux attestée par le plus grand nombre des témoins les plus anciens. En dernier recours, une note critique signale au lecteur l’existence d’une choix discutable et l’aide à se faire par lui-même un avis.
Les lemmes attributifs posent les problèmes les plus épineux quand il s’avère que la tradition manuscrite est toute entière fautive, conduisant toutes les générations des usagers de la Catena à attribuer à tort, par exemple un texte d’Augustin à Origène ou réciproquement[2]. Nombre de ces erreurs remontent à l’antigraphe et même à la documentation préparatoire de la Catena. Comme nous avons pu le montrer à plusieurs reprises dans le cas de sentences traduites du grec, l’erreur remonte parfois aux traducteurs qui ont mal compris l’agencement d’une chaîne ou étaient tributaires de particularités codicologiques des manuscrits utilisés. Même dans les cas où l’erreur est la plus évidente, nous rejettons les corrections des éditions quand elles existent (rarement). En effet, le lemme attributif ne doit pas être confondu avec un apparat critique. Pour connaître la ‘vérité’ scientifique sur l’attribution d’une sentence le lecteur doit se référer à l’apparat critique et non au lemme du texte original qui doit être considéré comme le témoin et le jalon de la chaîne de transmission et de réception de la Tradition élaborée par la Catena. La faillibilité du processus de réception matérielle des autorités est une composante du phénomène historique de la Tradition des héritages anciens constitutifs du patrimoine doctrinal de l’Église.
Aucun lecteur n’a encore jamais disposé à ce jour du texte de la Catena voulu par Thomas, pas même Thomas lui-même puisque sa documentation préparatoire était minée par des fautes remontant à l’interpétation et à la copie des traductions des chaînes grecques sur lesquelles il n’avait pas la main. Le péché originel de la transmission textuelle de la Catena est l’excès de zèle de correcteurs superficiels, l’absence de méthode critique et le caractère sporadique des interventions, les aléas des pratiques médiévales de l’écrit appliquées à la transmission du patrimoine écrit à l’ère précritique. Même Nicolaï (Ed1657), épinglé par le zèle amer de Combefis, avoue ne pas avoir pu tout vérifier avec la même attention.
L’ascèse de l’éditeur critique sera donc de retenir sa main correctrice et de se souvenir que –s’il n’a pas à privilégier une branche ancienne au profit de l’autre - il n’a pas non plus à reconstituer une Catena idéale mise en conformité avec les données scientifiques du moment à partir de ses propres certitudes.
L’objectif principal de l’édition d’un livre biblique glosé est de donner à connaître le texte des Pères et les attributions que l’auteur de la chaîne a transmis, sans confusion entre apparat critique et lemmes attributifs.
Dans l’état actuel de notre réflexion, encore provisoire, il semble que le statut du texte édité sera donc celui d’un texte inévitablement artificiel, mais résolument sincère, visant la reconstitution d’un état intermédiaire entre l’antigraphe thomasien, l’apographe adressé aux stationnaires parisiens, et les corrections apportées à celui-ci avant la canonisation de 1323 par les premiers héritiers de Thomas. Il est en effet très difficile de distinguer avec certitude ce qui relève de chacune de ces trois strates. Compte tenu de la complexité du contexte ecdotique, les apparats du texte et des sources ont à nos yeux plus d’importance que le texte établi proprement dit. En indiquant toutes les variantes relevées au fil des collations (à l’exception des graphies sans portée sémantique ou ecdotique), on donnera toujours au lecteur ou aux réviseurs futurs de notre édition de corriger nos choix critiques et de lire les évolutions historiques de la Catena depuis les témoins médiévaux jusqu’aux éditions modernes.
En définitive, le texte procuré sera majoritairement le texte commun de la tradition médiévale et minoritairement un texte hybride lorsque l’éditeur aura été contraint de corriger le texte d’une branche par celui d’une autre pour retenir la version diffusée la moins fautive. Je n’ambitionne pas ici de reconstituer le texte de l’antigraphe thomasien pour lui-même mais seulement dans la mesure où il est possible d’établir qu’il a effectivement été diffusé. Car il arrive que lui aussi soit fautif. Lorsque des éléments permettront de reconstituer l’état pristin de la documentation préparatoire de l’antigraphe, nous l’expliciterons par des notes spécifiques.
Structure du texte de l’édition
Le texte est structuré en fonction des strates herméneutique de la chaîne éditée: texte commenté, commentaire, apparats:
1° évangiles, 2° chapitres bibliques, 3° versets bibliques ;
Divisions bibliques propres à la Catena
Par divisions bibliques propres à la Catena on entend 1° les subdivisions médiévales des chapitres bibliques ou péricopes, numérotées en chiffres arabes, recommençants au début de chaque chapitre biblique dans la CAE ; 2° les unités textuelles de base ou sentences (au sens élargi).
Ce découpage correspond – à quelques rares exceptions près – au découpage du lemme biblique reproduit en gros modules dans la plupart des manuscrits de la Catena qui ont adopté une mise en page glosée (texte biblique en gros module formant « îlot » sur un côté de chaque colonne). Les manuscrits ne numérotent jamais ces divisions, ni ne leur donnent de nom. Nous les qualifions de « distinctions » selon l’usage médiéval attesté dans les manuscrits de la Grande Glose de Pierre Lombard qui adoptent le modèle d’Herbert de Bosham. Ces divisions, constantes dans l’immense majorité des témoins, sont dues à Thomas lui–même qui dégage la structure du texte évangélique. Le plus souvent ‘muettes’, c’est–à–dire non explicitées, elles sont exceptionnellement introduites par des gloses de transition, d’origine thomasienne ou patristique, qui rendent raison des évolutions de la structure du texte évangélique, mais elles ne sont pas comparables avec la divisio textus des postilles scolaires. Elles ne correspondent pas aux péricopes liturgiques de la liturgie dominicaine d’Humbert de Romans, ni à celles des chaînes grecques utilisées.
Nota: Le terme de « leçons » est absent de toutes les éditions de la Catena. Il est à bannir, notamment à cause de sa connotation liturgique et scolaire, totalement étrangère au contexte de la Catena.
Unités textuelles de la Catena
(a) lemme biblique commenté principal.
Dans la Catena, cet énoncé du texte biblique est un ajout imputable au
Glossateur, effectué à partir de la version de la Vulgate à l’usage de Thomas,
- tantôt inséré entre les sentences,
- tantôt inséré à l’intérieur du corps de la sentence,
- tantôt appartenant déjà au texte de la source retenu et simplement mis en
évidence,
- tantôt appartenant déjà au texte de la sentence mais corrigé par Thomas à
partir de sa version du texte biblique.
(b) lemme attributif (version de la tradition manuscrite rétablie, à l’exclusion de tout ajout éditorial). Pour faciliter le repérage électronique un point sépare l’attribution nominale du titre de l’oeuvre de référence: HIERONYMUS. AD PROBAM.
(c) corps de la sentence proprement dite (extrait patristique ou équivalent) ;
(d) clausule conclusive ou clausule introductive du lemme biblique objet de la sentence suivante (« unde sequitur... » ou équivalent):
Les éléments a) et d) sont omis en tout ou partie lorsque se suivent plusieurs sentences explicatives du même lemme biblique.
Nota : le texte biblique en gros module qui scande les divisions du texte de la Catena dans les manuscrits n’appartient pas à la structure originale de la Catena, mais a été ajouté au moment de la diffusion parisienne par exemplar. Il a une histoire philologique propre qui relève de l’histoire de la Littera communis de la fin du Moyen Âge.
Apparat critique
Par ‘apparat critique’, on entend ici l’ensemble des informations textuelles ajoutées par l’éditeur scientifique au texte édité:
a. identifiants uniques (ajout propre à la CAE), toujours associé au lemme attributif des sentences. Exemple: CMT1d1.1.Origenes.
L’attribution de chaque identifiant est fondée sur la collation de l’incipit, de l’explicit et du lemme attributif de chaque sentence des manuscrits Linz 446, 447, 448, 449 avec l’édition Marietti. En cas de divergence, l’identification de la source de la sentence permet d’identifier le lemme pertinent. On a cherché ensuite à situer à partir de quelle édition le texte s’est écarté de la tradition manuscrite. Si la leçon de Marietti est attestée par toutes les éditions imprimées, la recherche du moment philologique de l’écart se poursuit au sein de la tradition manuscrite, selon les même principes que pour l’établissement du texte de l’édition.
b. déclaration des témoins collationnés, introduite par la rubrique « Codd.: »
La valeur critique du texte de chaque sentence est déterminée par le nombre de témoins manuscrits et imprimés en fonction desquels ce texte a été établi. La signification des sigles des manuscrits est donnée dans l’inventaire sommaire des manuscrits de la Bible avec commentaire (site Gloss–e, page Instrumenta) et dans le Census codicum du présent volume. Les éditions sont désignées par leur date de publication, précédée du signe Ed (Ed1470 = edition princeps, Rome, 1470). Pour plus de détails, voir ici inventaire des éditions imprimées de la Catena.
En l’absence de déclaration de témoin, le texte de la sentence est le texte de base (Marietti, ici Ed1953), en principe sans majuscule ni ponctuation pour signifier son absence de validation critique.
c. apparat du texte
l’apparat négatif, à droite du crochet fermant, indique les leçons rejettées identifiées par le sigles des témoins qui les attestent. Exemple: magister Li446] didascalus Ed1953 ;
l’apparat positif, à gauche du crochet fermant, mentionne le lemme retenu. Par défaut les témoins du texte établi sont ceux qui sont énumérés dans la déclaration des témoins. Nous n'énumérons les sigles des témoins de l’apparat positif qu'en cas de collation ponctuelle d'un témoin (seul le lemme objet de la note a été vérifié, et non toute la sentence) ou lorsque la clarté de l'apparat l'exige. Exemple: magister Li446 Ed1498] didascalus Ed1953
d. apparat des sources: voir détails ci–dessous.
e. crédits scientifiques: Chaque note d’apparat est signée par les initiales millésimées des collaborateurs qui ont participé à sa rédaction. Une astérisque après la signature – [FG2013]* – indique que le travail a été relue et validée par au moins un autre membre de l’équipe.
ADL = Adele Di Lorenzo
ACB = Anne–Catherine Baudoin
CGC = Carmelo Giuseppe Conticello
FG = Fabio Gibiino
MM = Martin Morard
MOB = Marie–Odile Boulnois
VS =Véronique Somers
petites capitales: lemme biblique commenté
italiques: mots propres au texte édité, non attestés par le texte des sources (désaccords Catena < source).
guillemets français « ... »: réservés aux citations littérales identifiées à l’intérieur d’une sentence.
guillemets anglais ‘’...’’: réservés aux citations qui ne sont pas strictement identique au texte de la source identifiées (citation ad sensum, autres versions du texte cité, etc.)
guillemets simples ‘...’: discours indirect. Par ex. « Non dicit ‘Ego dico’ sed ‘opinor’ »
astérique après un appel de note indique les cas où le texte de l’Index thomisticus ( revera Marietti, ed. Guarienti, Ed1953) a été corrigé.
astérique à la suite d’un sigle = leçon de première main corrigée ; par ex. Li446* (cancel.)
² après un sigle (Li447²) = leçon de seconde main
Analyse différentielle des sources
Le premier objectif est de donner à lire la généalogie du texte édité en procurant le dossier complet, exact, référencé et interrogeable par chaînes numériques de caractères des textes dont il est la résultante. A l’échelle de la Catena le travail est considérable et implique de nombreux ajustements successifs en raison de la diversité des sources et de leur statut éditorial (manuscrites, éditées ou non, critiquement ou non, produites et copiées à des périodes différentes selon des systèmes graphiques multiples, en grec et en latin).
L’homogénéité et l’uniformité nécessitent de fréquents ajustements. Ce sont par conséquents des objectifs qui ne peuvent pas toujours être atteints immédiatement dans le contexte d’une édition en chantier.
Le texte des sources proches de la Catena est reproduit avec un contexte large.
La référence bibliographique des sources indique le numéro de ligne du premier et du dernier mot effectivement cité par la Catena.
Les niveaux de fidélité de la sentence avec ses sources sont mis en évidence par des mises en forme de caractères univoques définies par la charte éditoriale suivante:
sources citées à partir de la tradition directe d’un auteur (oeuvre originale):
gras: mots de la source identiques dans le texte édité (accords Catena < source)
soulignés: mots de la source modifiés par la Catena (modifications morphologico–syntaxiques; par exemple: implevit > impleverat ; enim < autem)
sources citées à partir de la tradition indirecte d’un auteur (chaînes, gloses, recueils de sentences, commentaires, etc.):
rouges gras: mots de la tradition indirecte de la source identiques et dans la Catena et dans la tradition directe (= accords Catena < tradition indirecte < tradition directe)
rouges soulignés: mots de la tradition indirecte de la source identiques dans la tradition directe MAIS modifiés par la Catena (accords Catena < tradition indirecte < tradition directe)
rouges: mots de la tradition indirecte de la sources identiques dans la tradition directe MAIS omis par la Catena (accords tradition indirecte < tradition directe)
Litteris italicis exaratis: voces expositionis in fontibus non repertae
Litteris semi capitalibus exaratis: voces vel lemma expositionis e Textu biblico litteraliter reassumptae
Litteris spissis exaratis: voces fontis litteraliter in expositione assumptae
Litteris sublineatis exaratis: voces fontis in expositione mutatae
Litteris rubris spissis exaratis: voces traditionis directae fontis, litteraliter a traditione indirecta fontis reassumptae et in expositione assumptae
Litteris sublineatis exaratis: voces traditionis indirectae fontis, litteraliter a traditione directa fontis reassumptae, sed in expositione mutatae
Litteris rubris exaratis: voces traditionis indirectae fontis, litteraliter a traditione directa fontis reassumptae, sed in expositione ommissae
Le recours aux manuscrits des sources citées a souvent été rendu indispensable par l’indigence des apparats d’éditions dites critiques qui pratiquent trop généreusement l’élimination des témoins et des leçons, ce qui rend impossible l’identification des témoins utilisés et la reconstitution du parcours historique des textes cités.
Dans l’apparat des sources, les variantes des sources corresppondant au texte de la Catena sont reportées et introduites entre crochets à la suite du mot variant ou des deux mots variants les plus proches (inversions). Lorsque l’expression variante s’étend sur plus de deux mots, demi–crochet (⸢) indique le début du lemme variant
Lorsque la lisibilité le conseille, des astérisques renvoient aux leçons variantes disposées sous le texte de la source.
Les identifications de sources qui figurent entre accolades {...} – par exemple: Origenes. In Matheum. {tract. 34} – sont des indications provisoires, non vérifiées, empruntées à des éditions anciennes de la Catena: incomplètes, parfois erronées et souvent obsolètes, elles sont supprimées au fur et à mesure de l’application du protocole éditorial à chaque sentence.
// indique que le caténiste a omis un passage de la source citée à cet endroit
[...] indique que l’éditeur moderne omet un passage du texte reproduit.
[1] [2]: numérotation des éléments d’une sentence composite.
[a] [b] [c] [d] [e] => sentence => [b] [a] [e] [c] [d] Quand l’ordre du texte de la sentence diffère de celui de la source, chaque section déplacée de la source est numérotée par une lettre de l’alphabet entre crochets reportée dans le texte de la sentence. L’ordre alphabétique correspond à l’ordre des éléments de la source. L’ordre du texte originel est signalé par des lettres entre crochets carrés insérées dans le texte de la source en apparat
Pour les références bibliographiques complètes, se reporter au tableau général des sources (Gloss–e.irht.cnrs.fr: Instrumenta / Auctores in apparatibus fontium allegati)
¶Fons: introduit l’identification des sources latines
¶FonsG: introduit l’identification des sources traduites du grec pour la Catena
¶Nota : commentaire sur la source ou le texte édité
<Non hab.>: Non inveni(tur) ab editore in operibus laudatis
¶ Paral.: lieux parallèles dans les autres œuvres de Thomas d’Aquin ou dans chez d’autres auteurs.
<potius quam>: source alternative proposée, jugée moins pertinente que la source principale signalée.
Présentation des sources grecques
Le texte des sources grecques identifiées est procuré et mis en forme en apparat selon les mêmes principes que les sources latines.
Lorsqu’une source a fait l’objet d’une édition imprimée ou numérisée, elle est reproduite à l’identique dans l’apparat, à la suite de sa référence bibliographique. Dans la mesure du possible, on préfèrera le texte de l’édition critique la plus complète et la plus récente. La référence à la Patrologie grecque est ajoutée pour la commodité du repérage des passages dans les éditions et la littérature scientifique. Les leçons du texte de la PG ne sont signalées que si elles éclairent la problématique des sources de la Catena (au jugement de l’éditeur).
Lorsque la source est inédite (chaînes grecques, oeuvres demeurées à l’état manuscrit), nous éditons à partir de témoins choisis les passages qui permettent de justifier l’excerption et la traduction de la Catena.
Le texte des sources inédites est établi et normalisé selon les principes suivants:
graphies grecques:
Les textes grecs transcrits à partir de manuscrits ont été normalisés selon les usages contemporains pour l’édition scientifique des sources byzantines. Les graphies non signifiantes ne sont pas signalées. En particulier:
- les iotacismes et iota ascrits ne sont pas signalés, sauf lorsqu’ils permettent d’éclairer certaines particularités de la traduction ;
- le –ν éphelcystique, abrégé dans les manuscrits, est omis ou restitué selon les règles classiques de manière à éviter les hiatus ; les variantes des témoins secondaires ne sont pas signalées ou devront être éliminées. les variations des témoins secondaires ne sont pas signalées
- pour les formes suivantes, nous retenons, par pur pragmatisme, les graphies les plus fréquemment attestées ; pour faciliter le repérage électronique et la lisibilité des accents, les formes avec tréma sont cependant évitées[3] :
o ᾅδης (lieu) et non ἅδης ;
o Ἀντιπάτηρ -ος (Antipater de Bosra, auteur byzantin) ;
o Ἀντιπάτηρος -ου (Antipater père d’Hérode) ;
o Βίκτωρος (TLG) et non Βικτώρος (Mai, cf. Vg1611, f. 11va26 annotation de la main de Mai) ;
o Δαυὶδ (TLG : 6188 occurrences sans tréma, quelque 5000 avec tréma) et non Δαβῒδ (8.841 occurrences) ;
o Μωσῆς (TLG : 3081 occurrences) et non Μωϋσῆς (TLG 2077 occurrences sans tréma, 4064 avec tréma);
o Ναζαρὲτ (TLG : 526 occurences et Cramer) et non Ναζαρέθ (Vg756 ; TLG : 94 occurrences)
o Νύσσης (TLG 2022 : 1428 occurences) et non Νύσης (TLG 2022 : 126 occurences)
accents
– l’accentuation des manuscrits est normalisée ;
– accent aïgu sur la dernière voyelle accentuée des oxytons suivis d’une ponctuation, même virgule ;
majuscules
- aucune majuscule, sauf après les ponctuations fortes: points bas, points points d’interrogations, noms propres de lieux et de personnes ;
ponctuation
- pas de virgule avant les conjonctions de coordination et les prépositions, sauf pour détacher une proposition.
variantes dans le texte des sources
La lisibilité de l’apparat et l’intelligence de la source guident le choix de la façon dont les variantes sont présentées.
On indique entre crochets carrés dans le texte de la source les leçons variantes qui concordent avec le texte de la Catena ou permettent d’écarter certains témoins des sources potentielles utilisées par Thomas. Le lemme concerné par la variante est le premier mot à gauche du crochet (les deux premiers mots en cas d’inversion simple).
Si la variante porte sur plus de deux mots, le début du lemme variant est signalé par un demi–crochet supérieur gauche ⎾ , la fin du lemme variant est signalé par une astérisque qui sert d’appel de note ; la variante est alors explicitée en fin de note.:
κατὰ διαφόρους καιροὺς ⎾εἰρηκέναι τὸν βαπτιστὴν* etc.
– – – – – – – – – Ô
* εἰρηκέναι τὸν βαπτιστὴν] Βαπτιστὸν Cramer
On peut aussi omettre l’astérisque et écrire la variante entre crochets droits, immédiatement à la suite du lemme variant. Elle peut aussi être signalée par une astérisque, selon le schéma:
⸢εἰρηκέναι τὸν βαπτιστὴν [Βαπτιστὸν Cramer] ....
Ne sont pas systématiquement signalées dans les textes cités en source:
- les inversions de mots de la tradition directe par la tradition indirecte
- les omissions brèves d’enclitiques ou de conjonctions (ad nutum editoris).
- les variations du –ν éphelcystique
Nota bene. Nous donnons toujours la transcription du ms. BAV, Vat. gr. 1611 (sigle Vg1611 : chaîne de Nicétas d’Héraclée sur Luc, source principale de la CLC) révisée sur l’original et, le cas échéant, les variantes de l’édition Mai (PG 72) ou d’autres manuscrits et éditions. Lorsque la traduction de la Catena atteste d’un texte grec différent de Vg1611, on retient la leçon de la chaîne ou de la source grecque la plus proche de la Catena et la leçon Vg1611 est rejetée en apparat afin de faciliter le repérage numérique des écarts entre la Catena et Vg1611 et de préparer la discussion finale sur le rapport réel de la Catena à ce manuscrit dont nous soutenons qu’il n’est pas la source matérielle directe des ouvriers de la Catena.
Graphies latines et développement des abréviations
La ponctuation, les majuscules et les graphies sont de notre fait.
Les graphies latines modernes de Ed1953 (Marietti) sont normalisées selon les principes généraux adoptés pour le site Gloss–e afin de faciliter le repérage à partir des moteurs de recherche électroniques du site gloss–e.irht.cnrs.fr (voir Index graphiarum).
Les variations signalées dans l’Index graphiarum ne sont pas signalées dans l’apparat du texte. En particulier :
- La consonne v est distinguée de la voyelle u ;
- j est toujours transcrit i ;
- les diphtongues ae, oe ont été transcrites e (Mattheus), sauf en cas de risque de confusion: aeris, etc.
Sauf exceptions signalées en notes:
- « in (h)omel’ » (lemme attributif) est développé par « in homeliario » conformément à ce qu’écrivent en toutes lettres les manuscrits du prologue (CMTprol.7) (As115 Li446 Li447 Li448 Li449) ; Ed1470 écrit tantôt « homelia », tantôt « homeliario
- « sigat »: les éditeurs anciens de Thomas et de ses sources ont presque toujours développé cette abréviation par « significat ». Les copistes du set de Linz sont plus méticuleux ; il semblent utiliser à bon escient cette abréviation pour signat et l’éviter lorsqu’ils veulent écrire significat. Voir par exemple CMT14d3.9 significat Li446 (en toutes lettres)] sigat As115 Mt366 T46, signat Ed1953. Lorsque nous restituons « signat » en tenant compte de ces données, nos interventions en ce sens sont signalées en apparat.
- « q. d. » est développé « quasi dicat » par défaut ; les manuscrits qui écrivent en toutes lettres dicat ou diceret sont signalés en apparat.
- Nous écrivons de façon normalisée notamment: Bethleem, Chrysostomus, Ephrata, Haimo, Hierosolyma, Ioannes, diabolus, Glossa, Hieronymus, Iesus, Isaias, Marcus, Sion, temptatio, mihi, nihil, vindico, etc.
- hii est toujours transcrit hi ; les apparats ne signalent pas cette leçon
- multoties : les manuscrits écrivent majoritairement multociens, les éditions multoties ; je retiens multoties et ne signale pas systématiquement les variations qui ne sont pas prises en compte dans la discussion stemmatique.
Graphies observées dans certains témoins:
Voir aussi Gloss-e > Instrumenta > Index graphiarum
Ed1937 écrit: Esayas, Sion, etc.
Arag2 écrit: glosa, Ieronimus, Chrysostomus, Matheus, solicitudo, etc.
As115: extimo
Ber111: Theophylus
Na écrit: Alchuinus, locutus, LuchasMattheus, Ystoria, Ysaias, haut, Iohannes, Ieronymus,
Klo38: Theophil.us.
La88 écrit: Archa, Alchuinus, inicium, loqutus ;
Li446–449: arcana, nephas, Aymo, calciamenta , Crisostomus, Bethleem , calciamenta dyabol–, Iohann, , nephas, Syon, temptatio–, nichil, vendico,Ysaias, ymag–, ystori–, ydone–, Ydumea, Ihesu–, etc.
Li446 écrit: Bethleem, dyabolus, Esichius, Glosa, Helyas, Ierosolyma, Ieronimus, implere, ymago, Ysaias, ydoneus, Ydumea, Ihesus, Mattheus, Marchus, Porfirius, misterium, cotidie, squamosa, etc.
Li447 écrit: Esichi–, Galylea, Galilea, Glos–, euvangeli–, Helyas, herem–, Ierosolym–, Ieronim–, inquid (parfois), , implere, magestas, Mathe–, March–, misteri–, cotidie, Symon, etc.
Li448 écrit: arcana, calciamenta, Crisostom–, dyabol–, Esichi–, Galylea, Galilea, Glos–, euvangeli–, Helyas, herem–, Ierosolym–, Ieronim–, inquid (parfois), Iohann–, implere, ymag–, ydone–, Ydumea, Ihesu–, magestas, Mathe–, March–, misteri–, nichil, cotidie, Symon, Tytus, etc.
Li449 écrit: Arrianus catechuminus , Esichi–, Galylea, Galilea, Glos–, euvangeli–, Helyas, herem–, Ierosolym–, Ieronim–, inquid (parfois), implere, Ysayas, ydone–, Ydumea, Ihesu–, magestas, Mathe–, March–, misteri–, cotidie, Symon
Li446 Li447 Li448 Li449: le rubricateur écrit:
Grig’ pour Gregorius ; v. g. Li446 (95ra) etc.
Grisous ou Crisous pour Chrysostomus ; v.g. Li446 (12rb)
Theophylacius parfois pour Theophylactus ; v. g. Li449# (117rb)
Md214: marchus, occio (pour otio), scamosa
T32 (2rb): Alchuinus, Theophylus
Urb26: Theophylus
V795: Theophylus (toujours pour Theophylactus).
Le texte biblique
Pour l’analyse du texte biblique de la Catena et de ses différentes instances, on se reportera au chapitre qui lui est consacré dans Famosus Glossator, tome 1.
Le lemme conjoint ou lemme de structure, fil de chaîne de l’Expositio continua thomasienne, est édité en caractères gras bleu sous forme de paragraphes indépendants. C’est le lemme principal original, édité et préparé sous l’autorité de Thomas au moment de la rédaction initiale de la Catena, avant la préparation de l’exemplar parisien et sa mise en pièces.
Le lemme disjoint, ou lemme ajouté comme Texte biblique principal dans les exemplaires de la Catena mis en page sous forme d’évangiles glosés, ne fait pas l’objet d’une édition spécifique. Il s’écarte souvent de la version du lemme conjoint et semble refléter une version du texte parisien tel qu’il était au moment de la diffusion parisienne de la Catena entre 1268 et 1274.
La collation intégrale du lemme ajouté et du lemme conjoint des quatre manuscrits de l’ensemble de Linz (Li446 à Li449) avec le texte de la Littera communis du site Gloss-e[4] a été effectuée sous notre direction en 2017 par Fabio Gibiino. Nous la révisons et complétons au fur et à mesure de la collation de nouveaux manuscrits. Les leçons des deux versions sont relevées dans l’apparat de notre édition de la Bible latine du Moyen Âge tardif qui s’affiche en regard des éditions du site Gloss-e sous le nom de Biblia communis ; les variantes du lemme ajouté sont repérables dans les apparats par le signe @ (adiunctus) associé aux sigles des manuscrits (exemple : Li446@) ; les variantes du lemme conjoint sont repérables par le seul sigle des manuscrits, puisqu’il appartient au texte original même de la Catena.
Les lemmes abrégés ou lemmes de rappel sont en petites capitales. Un champ de recherche avancée permet de les interroger.
Les citations bibliques littérales sont entre guillemets français « ... », les citations non littérales sont entre guillemets anglais "...". Ces citations sont interrogeables par références standardisées (recherches avancées : sélectionner « Catena aurea », puis rechercher une référence biblique identifiée dans l’apparat des sources).
Figure 1Linz, Oberösterreichische Landesbibliothek, 446, 1265-1270 c., f. 19v-20r
Remerciements
L’idée de cette édition est née au cours de mes études de théologie à Fribourg (CH), à l’occasion de mon premier mémoire de « séminaire de théologie dogmatique » préparé sous la direction de Jean-Pierre Torrell. Ce théologien, pédagogue à nul autre pareil, préparait alors la publication de son Initiation à saint Thomas d’Aquin[5]. Chaque année une douzaine d’étudiants étaient admis à participer à ce séminaire exigeant. Selon la pédagogie mise en œuvre à Fribourg, l’autorisation d’assistance au séminaire était conditionnée à une participation active : chaque étudiant devait à tour de rôle, préparer un exposé et un mémoire écrit sur un sujet défini et attribué par le professeur. Dernier arrivé et le plus jeune du groupe, je fus désigné pour présenter à des théologiens bien plus expérimentés la péricope de la tentation du Christ à partir de la Catena aurea sur Matthieu (CMT4, 1-11). Ce fut une découverte totale : de la Catena bien sûr, mais d’abord de mon absence de ressources devant un genre littéraire aussi peu familier. Comme un chat qui cherche à escalader une vitre, je patinai littéralement. La panique aussi était totale. Ceux qui me connaissent souriront : ce fut la seule et unique fois de mon existence où je finis de parler avant la fin du temps qui m’était imparti. Mais le vertige de l’inconnaissance m’incita à chercher et chercher encore jusqu’à ce que je comprenne. Par dessus-tout, les conseils et la patience du maître, qui sut me donner confiance, me permirent de rendre un mémoire bien noté. Je garde l’original du mémoire écrit, fait de paderolles dactylographiées, marouflées et photocopiée (Morard 1987) et l’exemplaire de l’édition Marietti de la Catena dans lequel j’avais souligné les lemmes attributifs au stylo Bic rouge pour m’y retrouver. L’année suivante, Gilles Berceville, encadré par Louis-Jacques Bataillon, autre maître incomparable, soutenait son mémoire de DEA sur la Catena sur Marc que je ne découvris que 15 ans plus tard (Berceville 1988). Dans le même temps, Giuseppe Conticello, également encadré par l’érudition généreuse des pères Guillot et Bataillon, de bienheureuse mémoire, soutenait sa thèse de doctorat sur le prologue de l’évangile de Jean dans la Catena (Conticello 1990).
La Catena aurea electronica s’inscrit dans la continuité de cette histoire personnelle et de ces travaux. Je dois dire que son concept est né, alors que l’usage des ordinateurs personnels et moins encore portables, n'était pas passé dans les mœurs, de l’expérience désastreuse procurée par la mise en page et la pauvreté critique de l’édition Marietti. Mon rapport à l’édition de texte était alors nul. Je me croyais ‘dogmaticien’. Mais, fils d’historien, je bénéficiais d’un atavisme que Jean-Pierre Torrel avait reconnu et dont il m’a fait prendre conscience. Il était persuadé, comme d’autres de mes professeurs, que j’avais été aidé par mon père. Comme il m’en faisait un jour la remarque, je me souviens lui avoir dit que, si cela avait été le cas, je serais bien meilleur mais que telle remarque ou telle analyse qui l’étonnait de ma part venait en fait de la lecture de tel livre dérobé à la bibliothèque paternelle[6]. L’influence était bien sûr réelle, mais indirecte. Mon père se désolait que je « perde mon temps » à étudier la théologie. Je ne savais pas non plus poser les bonnes questions. Je laissai longtemps sommeiller, sous la mousse d’autres ardeurs, ce désir profond des sources vives méthodiquement repérées.
La contribution du P. Bataillon dans les mélanges offerts à Jean-Pierre Torrell, puis les recherches menées sur la documentation conciliaire de Thomas avaient tenu éveillé mon intérêt. Dans quelle mesure la documentation grecque de la Catena pouvait-elle dépendre de la lecture des collections conciliaires manifestement exploitées lors du premier séjour de Thomas en Italie entre 1259 et 1268 ? En 2006, alors que j’étais à l’Ecole française de Rome et que commençaient les échanges préparatoires à l’édition électronique de la Glose ordinaire, une question posée par Anne-Catherine Baudouin à propos d’une sentence de la CMT faussement attribuée à Athanase, me convainquit de la nécessité d’entreprendre quelque chose. Le hasard des projets collectifs de la recherche publique française m’incita en 2009 à revenir à la Catena, dès le lancement du projet Comment-R du Labex HASTEC. L’édition de la Glose ordinaire n’était, dans mon esprit, que le marche pied de celle de la Catena aurea. L’ambition du [MM1] projet initial, en compagnonnage amical et scientifique avec Giuseppe Conticello, était relativement réduite : nous n’envisagions que l’annotation du textuts receptus de l’édition Marietti à partir des acquis de la recherche scientifique récente, en collectant dans les publications scientifiques récentes les identifications de sources déjà publiées. L’indication en note des variantes textuelles de deux manuscrits (Li446 à 449 et La88), jadis recommandés par Louis-Jacques Bataillon, était également prévue. Au fil de son avancement, le projet se précisa et je prenais le mord au dents. Le LabEx ‘Hastec’ et l’EquipEx ‘Biblissima’ avaient permis d’engager pour un temps quelques collaborateurs. Avec Sophie Delmas qui fit la collation des premiers chapitres de la CIO sur le ms. La88, avec surtout Fabio Gibiino que j’avais associé à la double entreprise de la Glose et de la Catena, nous nous rendîmes vite compte qu’il n'était pas possible de se tenir à une simple annotation de l’édition Marietti. L’histoire des éditions imprimées de la Catena - en particulier l’exemple de l’édition de De Rubeis (Ed1745) - m’apprit vite que le rejet des bonnes leçons en note d’un texte de base, conservé ne varietur, conduisait tôt ou tard à la canonisation du texte de base et à l’oubli – sinon à l’omission pure et simple - des apparats critiques. Une restauration du texte médiéval s’imposait. Une mise en évidence claire des opérations de réécriture opérées par Thomas étaient la condition sine qua non d’une édition utile. Trop de biais aveuglent les lecteurs de Thomas obnubilés par la légende de sa mémoire et une compréhension parfois anachronique de son intérêt pour les sources et les Pères. Le Moyen Âge n’a jamais considéré que les témoins intermédiaires empêchaient l’accès aux sources de l’exégèse des Pères. Il n’a jamais considéré non plus que citer de première main impliquait de faire des citations littérales et, moins encore, de négliger les traditions intermédiaires. La théologie même, par vocation et par fonction, ne peut qu’en rendre compte ad modum recipientis, selon la modalité de la foi et de l’espérance du sujet théologien et de la société réceptrice à laquelle il s’adresse.
Le travail sur les sources et la méthode mise au point pour l’établissement de leur apparat, conçu comme un dossier quasi intégral associé à chaque sentence, m’a convaincu de l’excellente qualité du texte des manuscrits de Linz, de la nécessité aussi de le comparer à d’autres témoins choisis. Le mécanisme des détériorations survenues au fil des copies et des éditions sortait peu à peu de l’ombre. Il devenait possible d’éliminer au moins les fautes les plus grossières, nées de l’intention maladroite de corriger le texte à partir d’une connaissance insuffisante des sources. La collation du manuscrit de Linz révélait que le texte de l’Index thomisticus repris de l’édition Marietti (Ed1953) ne pouvait servir de support à une identification critique des sources. Les développements électroniques et la collation des manuscrits incitaient à reproduire l’intégralité des sources citées.
On s’aperçut peu à peu que l’entreprise ne pouvait se poursuivre en dilettante. Elle exige un investissement total et le recours à des moyens techniques sophistiqués[MM2] . Les engagements et obligations de Giuseppe Conticello ne lui permettaient pas l’investissement souhaité. Après de longues hésitations et une large consultation des instances scientifiques et administratives, la décision fut prise que j’assumerais seul la responsabilité scientifique de la totalité de l’édition puisque j’en portais déjà la charge effective. Sans compter que s’arrêter au milieu du gué aurait impliqué de passer par pertes et profits les sommes déjà investies.
Les carrières académiques se prêtent mal à l’investissement d’un tel travail, quand collaborations et expertises, bien que chronophages, se résument à la gloire discrète de quelques signatures abrégées en notes de bas de page, partagées de surcroît avec d’autres, au fil de relectures et d’amendements inévitablement multiples. L’engagement de collaborateurs dédiés, bien que toujours temporaire, s’est révélé indispensable et efficace. Avec le recul, du point de vue du projet, je considère presque comme un avantage les changements de collaborateurs imposés par la précarité des conditions actuelles de la recherche. Toutes et tous ont apporté leur pierre à l’édifice. Toutes et tous ont contribué par leurs suggestions, leurs questions, leurs compétences et leur implication à rendre un peu de son éclat à cette chaîne dont l’or n’a été que trop terni par la poussière des siècles.
Fabio Gibiino a identifié et procuré l’analyse différentielle de 3912 sentences d’Ambroise, Augustins, Jérôme et Grégoire le Grand. Son enthousiasme pour le projet et son soutien sont pour beaucoup dans ma détermination. Giuseppe Conticello avait fourni les références d’un millier de sentences attribuées à Théophylacte. Marie-Odile Boulnois et Anne-Catherine Baudoin ont eu, les premières, le courage de saisir le texte grec de dizaines de sentences de Chrysostome et Cyrille d’Alexandrie.
A partir de la fin 2018, j’ai attaqué le noyau dur des sources grecques inédites, encore en friche. Depuis lors, l’identification et l’établissement de l’apparat des sources grecques fait l’objet d’un véritable travail collectif. Le texte des sources grecques de la Catena sur Marc et celui des sentences attribuées à « Grecus » dans la Catena sur Luc ont été identifiés avec Adele di Lorenzo, transcrit par elle, mis en forme et révisés par mes soins. Depuis 2021, Véronique Somers a révisé l’intégralité du texte grec des sources traitées avec Adele di Lorenzo entre 2019 et 2020, transcrit le texte grec des sentences attribuées à Titus de Bostra et Théophylacte dans la CMC et la CLC, collaboré à l’identification et à la saisie des sources nouvelles traitées depuis. Désormais nous travaillons en binôme, la révision du grec incombant toujours en dernier ressort à Véronique Somers, l’identification, la normalisation, et l’annotation des sources relevant prioritairement de ma responsabilité.
Ma gratitude toute spéciale va au travail obscur et particulièrement ingrat de ces ouvrières de l’ombre qui ont transcrit, copié, collationné, saisi, révisé, corrigé la ponctuation et l’accentuation du grec. Sans eux, sans elles, la Catena aurea electronica n’aurait pas pu voir le jour. J’en assume seul la conception, la réalisation et les imperfections[7]. La plasticité du support électronique encouragera le lecteur à nous signaler les amendements nécessaires. Une grande partie des corrections et des sources traitées sont en attente de mise en ligne puisque j’assume seul le travail d’identification, de révision finale et d’homogénéisation des données.
Nous ne sommes pas partis de rien : les collaborateurs anonymes de Thomas, Raynald de Piperno, Antoine de Sienne, François Combefis, De Rubeis, Angelo Mai, Roberto Busa, Louis-Jacques Bataillon, Georges-Bertrand Guyot, ont ouvert la voie. L’entreprise aurait été impossible sans les progrès de l’informatique, internet et la numérisation des éditions et des manuscrits.
Le dernier mot de cette préface est une double dédicace.
Elle s’adresse d’abord à mon lointain prédécesseur, Jean Nicolaï, dominicain, éditeur de la Catena, en réparation pour le tort causé à sa réputation par le zèle amer des passions du 17e siècle. Elles ont attiré sur lui et sur son édition, les flèches de détracteurs réformistes et jansénistes. Nulla pestis efficacior quam familiarus inimicus. Une certaine négligence et l’absence de méthode critique en avaient nourri le feu. Le temps en a éteint la flamme. Les effluves du vieux venin corrodent encore sa réputation. La méthode critique moderne et les ressources électroniques lui auraient sans doute permis de ne pas leur donner prise. Nous continuerons à démontrer qu’elles sont en partie infondées et en partie anachroniques ; d’autres éditeurs ont fait bien pire.
A Jean-Pierre Torrell, je dédie la Catena aurea electronica en gage d’affection et de reconnaissance. Il a éveillé mon intérêt pour la Bible glosée, la Catena aurea, l’histoire des conciles et la théologie. Puisse-t-il continuer à veiller sur ces travaux qui ne sont que les fruits du grain semé il y a plus de 30 ans.
Paris, 24 juin 2022, mise à jour 1.5.2023
Martin Morard
Pour citer notre édition
Thomas de Aquino, Catena aurea, ed. M. Morard et coll., CNRS, 2021.
Thomas d’Aquin, Catena aurea (Mt.), CMT2d1.4 (Chrysostomus) [https:/gloss–e.irht.cnrs.fr, version du 30.6.2022]
M. Morard, « Note sur CMT2d1.4 » in: Catena aurea, ed. M. Morard et coll., Paris, 2022 (Gloss-e).
Bibliographie (titres cités)
@ = concerne spécifiquement la Catena Aurea
ACO: E. Schwartz (éd.), Acta conciliorum œcumenicorum, Berlin 1914–1940; J. Straub, Berlin, 1971–1984; R. Riedinger, Berlin 1984–1995.
Aland 1994: Aland (Kurt), coll. Michael Welte, Beate Köster, Klaus Junack, Kurzgefasste liste der griechischen Handschriften des Neuen Testaments, t. 1, Berlin–New–York, 1994 (Institut für Neutestamentliche Textforschung der Westfälischen Wilhelms–Universität Münster/Westfalen).
Altaner 2004: B. Altaner, Patrologia, Casale Monferrato, 19837, 2004.
Andrée 2016: Andrée (Alexander), Sharp (Tristan), Shaw (Richard), « Aquinas and ‘Alcuin’: a New Source of the Catena aurea on John », Recherches de théologie et philosophie médiévales, 83/1 (2016), p. 3–20.
Aubineau 1987: Aubineau (Michel), « Les "Catenae in Lucam" de J. Reuss et Cyrille d'Alexandrie », Byzantinische Zeitschrift, 80 (1987) 30.
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Berceville 1988: Berceville (Gilles), L’Expositio continua sur les quatre évangiles de saint Thomas d’Aquin (Catena aurea). Le commentaire de Marc. Etat de la question et projet de recherches, Mémoire de DEA (Diplôme d’études approfondies), dactyl., Université Paris IV, 1988, 47+7 p.
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Borgo 2015: Borgo (Marta), « I sermoni di Tommaso d’Aquino e la Catena aurea: uno status quaestionis alla luce dell’edizione Bataillon », Memorie Domenicane, 46 (2015), p. 553–579.
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@D’Alva y Astorga 1663: P. d’Alva y Astorga, Funiculi nodi indissolubilis de conceptu mentis et conceptu ventris, hoc est inter immunitatem ab omni defectu et errore Angelicæ doctrinæ Sancti Thomæ Aquinatis et eius exclusionem ab illis universalibus regulis: Omnis homo mendax, Omnes erraverunt ab utero et locuti sunt falsa, Omnes declinaverunt, etc., et præservationem ab omni culpa et macula purissimæ animæ Virginis Dei Matris Mariæ et ipsius exceptionem ab istis: Omnes in Adam peccaverunt, omnes nos quasi oves erracimus, Omnes enim peccauerunt, etc., ac de utriusque approbationibus apostolicis, ecclesiasticis atque revelatis ab Alexandro Magno VII Pontifice Nostro Maximo solvendi aut scindendi, 2e éd., Bruxelles, 1663.
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Morard 2015d: Morard (M.), « Guillelmus Petri de Godino, O.P. – 1336 », dans , CNRS, Paris, IRHT, 2015 (Ædilis, Sites de programmes scientifiques, 4) [En ligne] http:/www.libraria.fr/fr/BMF/guillelmus–petri–de–godino–op–1336
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Sickenberger 1902: Sickenberger (J.), Die Lukaskatene des Nicetas von Herkleia, Leipzig, 1902 (TU 22/4 )
Sickenberger 1909: Sickenberger (J.), Fragmenta der Homilien des Cyrill von Alexandrien zum Lukasevangelium (TU 34, 1), Leipzig, 1909.
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Simonetti 1971: Simonetti (Manlio), « Per una retta valutazione dell'«Opus imperfectum in Matthaeum», Vetera Christianorum, 8 (1971) 87.
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@Torrell 2002: Torrell (Jean–Pierre), Initiation à saint Thomas d'Aquin: sa personne et son œuvre, Fribourg–Paris, 2e éd. revue et augmentée d’une mise à jour critique et bibliographique, Ed. Universitaires de Fribourg / Cerf, [1993] 2002, 2015, etc. (Vestigia, 13). [Catena: p. 202–205, 495–495].
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Turrini 1989: Turrini (M.), « Réginald de Piperno et le texte original de la Tertia pars de la Somme théologique de S. Thomas d’Aquin », Revue des sciences philosophiques et théologiques, 73 (1989), p. 223–247.
@Van Banning 1982: Van Banning (J.), « Saint Thomas et l’Opus imperfectum in Matthaeum », in: San Tommaso nella storia dell pensiero, Atti dell’VIII Congresso Tomistico Internazionale, Studi Tomistici 17 (1982), p. 73–85.
@Van Banning 1988: Van Banning (J.), Opus imperfectum in Mattheum, ed., CCSL 87B, 1988. [Catena: p. CCIV–CCVII.
@Van Banning 1992: Van Banning (J.), Buchstabe und Geist : zur Rezeption der Exegese des "Opus imperfectum in Matthaeum" im Mittelalter ; Studien über Claudius von Turin, Hrabanus Maurus, Paschasius Radbertus, die 'Glossa Ordinaria', Hugo von St.Cher, Meister Eckhart und Guido Terreni von Perpignan, Innsbruck, Univ., Habil.-Schr., 1992, 376 p. (n. v.) https://permalink.obvsg.at/AC00794229 [avec les réserves de Robiglio 2008, p. 80-82]
Vidal 1913: Vidal (J.–M.), Bullaire de l’Inquisition française au xive siècle et jusqu’à la fin du Grand Schisme, Paris, 1913.
@Vinzent 2012: Vinzent (Markus), Meister Eckhart, «On the Lord's Prayer». De oratione Dominica. Introduction, Text, Translation and Commentary, Leuven, Paris, Walpole (MA), 2012, p. 1–97.
Volpini 1983: R. Volpini, «Per l'archivio pontificio tra XII e XIII secolo: i resti dell'archivio dei papi ad Anagni», RSCIt 37 (1983) 366–40.
Weijenborg 1973: Weijenborg (Reinoud), « Les cinq discours théologiques, attribués à Grégoire de Nazianze, en partie oeuvre de Maxime Héron le Cynique, alias Evagre le Pontique d’Antioche », Antonianum, 48 (1973), p. 476–507.
Wenger 1954: A. Wenger, “Le sermon 80 de la collection augustinienne de Mai restitué à Sévérien de Gabala”, Augustinus Magister, t. 1, Paris, 1954, p. 177–182.
Wenk 1988: Wenk (Wolfgang), Zur Sammlung der 38 Homilien des Chrysostomus Latinus mit der Edition der Nr 6, 8, 27, 32 und 33, Wien, 1988 (Wiener Studien, 10).
Wilmart 1918: Wilmart (André), « La collection des 38 homélies latines de saint Jean Chrysostome », Journal of Theological Studies, 76 (1918), p. 305–327.
Sigles des principaux manuscrits cités
(voir gloss–e: index codicum et census des éditions)
sigles |
contenus |
cotes |
|
Catalogue alphabétique pour trouver facilement les livres qui sont dans la bibliothèque, à Toulouse, 1764. |
Archives départementales de la Haute Garonne, fonds des Augustins, H–127 |
Arag2 |
CMT |
Louviers, BM, ms. 5 |
Arag3 |
CMC |
Valencia, Universitat, BH ms. 53 (1377) |
Arag5 |
CLC |
|
CMT |
|
|
B473 |
Nicetas Heracleensis, Catena in Lc. (version italiote) |
Münich, BSB, Cod. graec. 473 CAE |
Cas2 |
Rusticus, Acta conciliorum: Collectio Casinensis |
Cassino, cod. 2 |
CMT CMC |
|
|
CMT |
|
|
D² |
Nicetas Heracleensis, Catena in Lc. (version italiote) |
Münich, BSB, Cod. graec. 473 Sickenberger |
E |
Macarius Chrysocephalus, Catena in Lc. sigle Mai |
BAV, Vat. gr. 1610 |
Ed1470 |
CMT CMC CLC CIO |
editio princeps, Roma, 1470 |
Ed1474 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1475 |
CMT CMC CLC CIO |
Augsburg, 1475 |
Ed1475a |
CMT CMC CLC CIO |
|
CMT CMC CLC CIO |
|
|
Ed1476 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1486 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1493 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1494 |
CMT CMC CLC CIO |
Petrus de Vicentia, Catena super evangelia dominicalia |
Ed1520 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1546 |
CMT CMC CLC CIO |
editio Paris: ex officina Petri Galterii, 1546 |
Ed1552 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1566 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1569 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1570 |
CMT CMC CLC CIO |
|
CMT CMC CLC CIO |
ed. A. de Sienne |
|
Ed1572 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1584 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1593 |
CMT CMC CLC CIO |
|
CMT CMC CLC CIO |
|
|
Ed1637 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1657 |
CMT CMC CLC CIO |
editio Ioannes Nicolai, OP, Paris, 1657. |
Ed1660 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1704 |
CMT CMC CLC CIO |
editio Ioannes Nicolai, OP, Würzburg: Ioannes Zieger, 1704. |
Ed1745– |
CMT CMC |
edition De Rubeis, Venetiis, 1745 |
Ed1746 |
CLC CIO |
edition De Rubeis, Venetiis, 1746 |
Ed1775 |
CMT CMC CLC CIO |
editio De Rubeis, Venetiis, 1775. |
Ed1854 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1861 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1876 |
CMT CMC CLC CIO |
|
Ed1953 |
CMT CMC CLC CIO |
|
F |
sigle Mai |
BAV, Vat. gr. 1190 |
CMT CMC CLC CIO |
||
CMT CMC |
||
CMT |
||
Ka5 |
CMT |
|
La88 |
CLC CIO |
Laon, BM, ms. 88 |
Kues 18 |
Catena graecorum Patrum in Io. - Cordier |
Bernkastel–Kues, Bibliothek des Hospitals, ms. n° 18 |
CMT |
||
Li447 |
CMC |
|
Li448 |
CLC |
|
Li449 |
CIO |
|
Md214 |
CMT CMC |
Madrid, Biblioteca nacional, ms.214 |
CMT CMC CLC CIO |
|
|
Na51 |
CMT |
Napoli, Biblioteca nazionale centrale, cod. 51 |
O |
Macarius Chrysocephalus, Catena in Lc. sigle Sickenberger |
BAV, Vat. gr. 1610 |
Pal679 |
Bonacursius Bononiensis, O. P., Thesaurus fidei iuxta Doto, (sans texte grec) |
BAV, Pal. lat. 679, f. 54–91 |
Pg1251 |
Bonacursius Bononiensis, O. P., Thesaurus fidei |
Paris, BnF, grec. 1252 (13e 2/2) |
Pg1252 |
Bonacursius Bononiensis, O. P., Thesaurus fidei iuxta Doto |
Paris, BnF, grec. 1251 (14e ¼) |
Som90 |
|
St–Omer, BM, 90: Opus imperfectum in Mt. |
T46 |
CMT CIO |
Toulouse, BM, ms. 46 |
To108 |
CMT |
Tours, BM, ms. 108 |
Tr38 |
Anianus, hom. 1–25 ; Opus imperfectum, hom. 32–46 |
Troyes, BM, ms. 38, 12e s., Clairvaux. f. 1–115v ; . |
Urb26 |
CMC |
|
|
|
|
V1319 |
Rusticus, Acta conciliorum: Collectio Casinensis |
BAV, lat. 1319 |
V383 |
|
|
V386 |
|
BAV, Vat. lat. 386: Opus imperfectum in Mt. |
CMT |
BAV, Vat. lat. 794 |
|
V808 |
Nicolaus de Durazzo–Crotona, Liber de fide Trinitatis ; Leonina t. 40 |
|
Vg1611 |
Nicetas Heracleensis, Catena in Lc. (version italiote) |
BAV, Vat. gr., 1611 |
Vg756 |
Catena Graecorum Patrum (ps. Victor Antiochensis) |
BAV, Vat. gr. 756: |
Vg757 |
Catena Graecorum Patrum (ps. Victor Antiochensis) |
BAV, Vat. gr. 757: |
Abréviations et sigles bibliographiques
sigles |
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@ |
à la suite d’un sigle de témoin: désigne le texte biblique principal d’un manuscrit biblique glosé (lemme adjoint) |
⸢ |
demi crochet indiquant le début du lemme variant signalé dans un apparat |
# |
information à vérifier ou compléter |
$ |
manuscrit consulté, exemplaire en main ou d’après une reproduction photographique |
AFP |
Archivum Fratrum Praedicatorum |
BA |
Bibliothèque augustinienne |
BL |
British Library |
BML |
Bibliotheca Medicea Laurenziana |
CAE |
Catena aurea electronica |
CCCM |
Corpus christianorum, continuatio medievalis |
CCSL |
Corpus christianorum, series latina |
Cgm |
codices graeci monachenses |
CGP |
Catena graecorum patrum |
CGP–Io–Cordier |
Catena graecorum patrum in Ioannem. ed. Cordier |
CGP–Io–Nicetas |
Nicetas Heracleensis, Catena in Lucam [CPG C144] |
CGP–Lc–Cordier |
Catena graecorum patrum in Lucam. ed. Cordier |
CGP–Lc–Nicetas |
Nicetas Heracleensis, Catena in Lucam [CPG C135] |
CGP–Mc–Victor1 |
Catena graecorum patrum in Marcum. Victor Antiochenus. Recensio 1 [CPG C125.1] |
CGP–Mc–Victor2 |
Catena graecorum patrum in Marcum. Victor Antiochenus. Recensio 2 [CPG C125.2] |
CGP–Mt–Cordier |
Catena graecorum patrum in Matthaeum. ed. Cordier |
CGS |
Die griechischen christlichen Schriftsteller |
CIO |
Catena in Iohannem |
CLC |
Catena in Lucam |
CMC |
Catena in Marcum |
CMT |
Catena in Matheum |
CPG |
Clavis patrum graecorum ; CPG = Clavis Patrum Graecorum, 5 vol.,Turnhout, 1974-2018 (Corpus Christianorum); t. 1-4: M. GEERARD ; t. 5, M. GEERARD - F. GLORIE ; M. GEERARD - J. NORET, coll. F. GLORIE - J. DESMIT, Supplementum, Turnhout 1998 ; J. NORET, Addenda volumini 3, Turhout, 2003 ; t. 4: J. Noret, Concilia – Catenae, ed. 2, Turnhout, 2018. |
CPL |
Clavis patrum latinorum |
CPL |
Clavis patrum latinorum |
CSEL |
Corpus scriptorum ecclesiasticorum latinorum |
CSEL54 |
Hieronymus, Epistola 53 ad Paulinum [De studio Scripturarum] |
CST |
Dondaine–Shooner, Codices sancti Thomae, t. 1–4 |
edd. |
consensus editionum |
ed1896 |
Ieronimus, De viris illustribus, c. 2, Texte und Untersuchungen zur Geschichte der Altchristlichen Literatur, 14, 1a, ed. E. Richardson, 1896, p. 7. |
G |
texte original grec |
GAL |
Glossa Anselmi Laonensis. |
GCS |
Griechischen Christlischen Schrifsteller |
GGP |
Glossa Giliberti Pictaviensis |
GPL |
Glossa Petri Lombardi in Ps. et Paul. seu Magna Glosatura in Psalmos, ed. PL191–PL192 |
GKW |
Gesamt Katalog der Wiegendrucke |
Hrab. |
Hrabanus Maurus, Expositio in Idt., 1, PL 109, 539–592 |
LLT |
Library of Latin Texts, Brepolis, Brepols Editor (cité dans la version publiée à la date de la note) |
Maur. |
éditions mauristes des Pères de l’Église |
NF |
Neue Folge |
Noret |
Noret (Jacques), Clavis Patrum Graecorum Volumen 3 A, A Cyrillo Alexandrino ad Iohannem Damascenum. Addenda volumini 3, Turnhout, 2003. |
ÖNB |
Österreichische Nationalbibliothek |
Pg |
codices parisini graeci (Paris, BnF, grec) |
PG |
Patrologiæ cursus completus, series graeca, éd. J. P. Migne, Paris |
PL |
Patrologiæ cursus completus, serie latina, éd. J. P. Migne, Paris, 1844–1864 PL22=Patrologia latina, t. 22 PL65=Patrologia latina, t. 65 PL68=Patrologia latina, t. 68PL29=Patrologia latina, t. 29 PL113=Glossa ordinaria (Ps.), Patrologia latina, t. 113, 841A–1080B [glossa marginalis tantum] PL191=Petrus Lombardus, In Ps , PL 191, loc. cit. PL192=Petrus Lombardus, Collectanea in omnes Pauli epistulas, PL 191–192, loc. cit. |
Protot. |
Liber ecclesiasticorum officiorum ordinis praedicatorum, ms. Roma, Santa Sabina, Curia generalis O. P., ms. XIV–L–1 |
RB |
Stegmüller (Friedrich), Repertorium biblicum medii ævi, 11 vol., Madrid, Consejo superior de investigaciones cientifícas, Instituto Francisco Suarez, 1940–1980. |
Sacra Pagina |
M. Morard, éd., Sacra Pagina. Gloses et commentaires de la Bible latine au Moyen Âge, carnet de recherche [https:/big.hypotheses.org/] |
SAM |
Sitzungsberichte der Bayerischen Akademie der Wissenschaften Philosophisch–philologische und historische Klasse, München 1871 sqq. |
Schr |
Sources chrétiennes |
SOP |
Quétif (Jacques), Echard (Jacques), Scriptores ordinis predicatorum, 2 vol., Paris, 1719. |
TB |
La théologie Byzantine et sa tradition |
TU |
Texte und Untersuchungen zur Geschichte der altchristlichen Literatur |
V |
codices latini vaticani (BAV, Vat. lat.) |
Vg |
codices vaticani graeci (BAV, Vat. gr.) |
Wg |
codices graeci vindobonenses |
[1] Extrait M. Morard, Famosus Glossator, t. 1 : la fabrique de la Catena, mémoire inédit (pré-print), Paris, 2022. (Ce texte est susceptible de mises à jour et de modifications au fil de l’avancement des travaux en cours).
[2] Voir ici: La tradition indirecte > La Catena consultée: tables et répertoires.
« la fabrique de la Catena ».
[3] Je remercie Véronique Somers dont je reproduis ici les évaluations statistiques effectuées à partir du TLG 2022.
[4] Texte biblique principal édité avec la Glossa ordinaria dans le site Gloss-e ; voir M. Morard, Accueil : Littera communis, Gloss-e, 2021.
[5] Torrel 1994, 2002, etc.
[6] Il s’agissait en l’occurrence de la thèse d’un autre maître à l’influence duquel je dois énormément : André Vauchez, La sainteté en Occident aux derniers siècles du Moyen Âge, Rome, 1981.
[7] Le programme a reçu le label « Investissement d’avenir » de l’Agence nationale française de la recherche. Il est développé dans le cadre et avec le soutien du Centre national de la Recherche scientifique (I.R.H.T, L.E.M., Centre Jean Pépin) et du Laboratoire d’Excellence HASTEC. Il a reçu le soutien de l’Equipement d’Excellence BIBLISSIMA (2010-2019); de l’Institut universitaire de France (2012-2017), du CIHAM-Lyon II (2011-2018), de Ecole normale supérieure de Paris, de l’Académie des Inscriptions et Belles lettres (Fondation Balzan-Vauchez) (2017-2019), de l’Université Paris-Sciences-Lettres (PSL-Scripta 2018-2020). D’un commun accord, pour des raisons inhérentes à la méthode et aux moyens, la Catena aurea electronica ne s’inscrit pas en tant que telle dans le programme actuel de la Commission léonine.
[MM1]J’espérais qu’un binôme avec Giuseppe Conticello permettrait un partage des tâches entre sources grecques et sources latines. Malheureusement nos chemins se mirent rapidement à diverger. Alors que je misais tout mon engagement scientifique sur l’édition collective et électronique des Gloses et chaînes de la Bible, cette double dimension – collective et électronique – faisait de la part de mon collègue l’objet d’une double et irréfragable méfiance. Le traitement des sources grecques se résumait – même si ce n’est pas rien – à l’identification par simple référence, des sentences extraites des commentaires de Théophylacte, identifications partiellement déjà publiées (Conticello 2004).
[MM3]sur les problème d’erreur de lemmes attributifs dans les chaînes