Sources citées par la postille de Nicolas de Lyre

Page créée par Martin Morard le 3.8.2024, mise à jour le 3.3.2025 (version 2)


Les sources hébraïques

Les sources grecques

Les sources latines

 

Pour en savoir plus => Martin Morard, Lyra electronica. Note d'orientation à propos des postilles de Nicolas de Lyre et de leur édition électronique in : Sacra Pagina, IRHT-CNRS, 2024.

En bref : Cette page propose un relevé et une identification sommaire, encore incomplets, des autorités expressément citées par Nicolas de Lyre (« autorités déclarées »). On peut la considérer comme l’embryon de ce que devrait être le catalogue raisonné des sources de la postille.

Les auteurs sont classés à partir de l’onomastique latine relevée au fil du texte au cours de l'édition.

La postille de Nicolas de Lyre est le principal témoin de la réception chrétienne de la Bible à la fin du Moyen Âge. Elle a accompagné la lecture occidentale chrétienne de la Bible depuis le milieu du 14e siècle jusqu’au-delà des Réformes protestantes et catholiques du 16e siècle. En raison de cette large diffusion, les autorités qu'elle cite et discute ont joué un rôle de premier plan dans le modelage des mentalités et des cultures occidentales.

Nicolas de Lyre s’appuie sur trois type de sources :

1° Les versions en langues anciennes (hébreu et grec) et en latin de la Bible juive et chrétienne.
Pour en savoir plus => « La Bible de Nicolas de Lyre » in : Martin Morard, Lyra electronica. Note d'orientation à propos des postilles de Nicolas de Lyre et de leur édition électronique in : Sacra Pagina, IRHT-CNRS, 2024.

2° Les auteurs ecclésiastiques grecs et latins (classés par langue maternelle des auteurs et non par langue des textes cités)

3° Les auteurs du judaïsme ancien et du judaïsme rabbinique moderne dont la connaissance donnait aux exégètes chrétiens « l’impression de téléphoner à l’Ancien Testament », selon la formule de Berryl Smalley.

Sources hébraïques

Bibliographie très sommaire :

Bunte 1994 : Wolfgang Bunte, Rabbinische Traditionen bei Nikolaus von Lyra. Ein Beitrag zur Schriftauslegung des Spätmittelalters, in : Johann Maier,  Paolo Sacchi, Joseph Shatzmiller, ed., Frankfurt am Main, Berlin, Bern, New York, Paris – Wien, 1994, (Judentum und Umwelt  Realms of Judaism, 58), 323 p.      
[Identification systématique mais non tout à fait exhaustive des sources juives de la postille telles qu’elles ont pu être repérées par l’auteur à partir de l’édition princeps. L’identification reproduit le passage latin de l’incunable auquel elle associe une référence sommaire à l’auteur ou au traité du Talmud :  « Rashi sur 2 Sam.8, 2 ». Il manque le texte hébreu et une bibliographie des sources identifiée. Comme le note l’avant-propos (je traduis) : « Le présent travail ne se veut bien entendu qu'un soutien matériel et une source d’information ; un inventaire détaillé reste à entreprendre par une autre personne. Tous les textes de Nicolas de Lyre ont été pris en compte. L'index indique les références des textes rahbiniques» (« Die hier vorliegende Arbeit versteht sich selbstverständlich nur als Materialsarmlung bzw. als Quellenwerk; eine ausführliche Auswertung muß einer anderen Hand vorbehalten bleiben. Berücksichtigt wurden alle bei Nikolaus von Lyra vorhandenen Stelten; das Register gibt die Fundstellen der rahbinischen Texte wieder ».]

Fischer 1889 : M. Fischer, « Des Nicolaus de Lyra Postillae perpetuae in vet. et nov. test. in ihrem eigentümlichen Unterschiede von der gleichzeiligen Scriftauslegung », Zeitschrift für protestantische Theologie, 15 (1889) 432-471;

Heilperin (H.), Rashi and the Christian Scholars, Pittsburg, 1963.

Maschkowski 1891 : F. Maschkowski, Raschi's Einfluss auf Nicolaus von Lyra in der Auslegung des Exodus. Zeitschr. f. alttest. Wissenschaft 11 (1891) 269-316; Neumann, Influence de Raschi et d'autres commentateurs juifs sur les Postillae perpetuae de Nicolas de Lyre. Revue des Etudes juives, 26 (1893) 172-182; 27 (1894) 250-262;

Michalski 1915-1916 : A. J. Michalski, Raschi's Einfluss auf Nicolaus von Lyra in der Auslegung von Lev. Num. Deut. 1915 (Diss.) et Zeitschr. f. alttest. Wiss. 35 (1915) 218-245; 36 (1916) 29-63.

Neumann (J.), « Influence de Rashi et d’autres commentateurs Juifs sur les Postillae Perpetua de Nicolas de Lyre’ », Revue des études Juives 26 (1893), 172-182, 250-262;

Siegfried 1871 : Siegfried, Raschi's Einfluss auf Nicolaus von Lyra und Luther in der Auslegung der Genesis. Archiv. für wiss. Erforschung des AT, 1 (1869) 428-456; 2 (1871) 39-65;

Voir aussi Repertorium biblicum, t. 4, p. 51-52 ;

 

1.      Les sources juives font, dans la mentalité collective, l’intérêt principal de la réputation exégétique de Nicolas de Lyre. Cependant son érudition hébraïque a fait l’objet de critiques déjà de son vivant. Dans l’épilogue du Tractatus de differentia, Nicolas de Lyre en fait lui-même état en admettant qu’il est peu instruit en hébreu et que son érudition repose essentiellement sur les oeuvres de Rashi :      
« Certains pourraient croire que dans cette oeuvre [le De differentia] et dans les postilles sur l’Ancien Testament, j’aurais avancé beaucoup de chose à partir de l’hébreu autrement qu’elles ne le sont en vérité, puisque dans cette langue je serais (sim) non beaucoup, mais peu instruit. Voilà pourquoi je veux que tous sachent que dans les oeuvres susdites je n’ai rien avancé au sujet de l’hébreu de mon propre chef seulement, mais avec ordre (directione) et comparaison, et sur le conseil d’hommes experts en hébreu »[1].

2.      Il poursuit par une remarque d’ordre linguistique qui explique en partie les critiques mentionnées : « Il faut aussi savoir que chez les Hébreux il y a beaucoup de noms équivoques, et parfois notre traduction ne retient qu’un sens, les Hébreux un autre, comme je l’ai montré à plusieurs endroits Même différents docteurs hébreux, en expliquant l’Ancien Testament à cause de l’équivocité en question, varient entre eux. Dans ces cas là, j’ai communément suivi Rabbi Salomon [Rashi] dont la doctrine chez les juifs contemporains est réputé la plus authentique ».

3.      C’est cet avis que suppose implicitement la remarque de la préface des Additions de Paul de Burgos[2] : « Il ne semble pas suffisamment formé en hébreu, bien qu’il y fasse souvent appel, comme s’il avait appris  [cette langue] dans l’enfance, mais qu’il en ait acquis la connaissance à l’âge adulte par une demande exprès  (mendicativo suffragio) adressée à d’autres ».

4.      Les références à la langue hébraïque – caractères hébreux et translittérations -  qui figurent dans les éditions imprimées Ed1589, Ed1590,  Ed1603 etc. ont été ajoutées par les éditeurs modernes. Les manuscrits de la postille restent le plus souvent allusifs. Le Tractatus de differentia, partiellement redondant par rapport à la postille, ne cite pas non plus directement l’hébreu auquel il réfère, mais seulement ses équivalents latins.

5.      Les principales sources hébraïques explicites de la postille ont été identifiées par  Wolfgang Bunte en 1994 (voir réf. supra)   
Sauf exceptions mentionnées nous lui sommes entièrement redevables des références à la littérature rabinique indiquées dans les apparats de la Lyra electronica. Seules les formulations latines sont de notre fait. Il est prévu d’y ajouter le texte hébreu.

6.      Nous traduisons et, au besoin, complétons la notice consacrée à chaque auteur identifié publiée par Bunte 1994.

 

Parmi les sources nommément citées on relève (le premier nom est la forme du texte édité, le second, précédé de = la forme de la source identifiée par Bunte 1994:

1.      Doctrina phariseica

2.      Glossa hebraica / hebreorum [ = Rashi]

3.      Hebrei

4.      Iacobus frater Domini

5.      Iosephus (Dn. Mcc.)

Flavius Josèphe

6.      Littera hebraica

7.      Philo Iudaeus (évangiles)

8.      Rabbanu Haccados (Proph.-12)

9.      Rabbi Abenhazra

R. Abraham b. Meir ibn Ezra

10. Rabbi Alfecti (Proph.-12)

11. Rabbi Brachias (Proph.-12)

12. Rabbi Cahana (Proph.-12)

13. Rabbi David Kimhi (Mcc. etc.)

R. David b.Josef Kimchi

14. Rabbi Eliezer

R.Eliezer

15. Rabbi Iochai (Proph.-12)

16. Rabbi Ionathan

Jonathan ben Uzziel

17. Rabbi Iosue

R. Jehoschua ' ( b.Levi )

18. Rabbi Isaac (Mcc.)

19. Rabbi Isaac Abuhal (Mcc.)

20. Rabbi Isaac Haraurath (Mcc.)

21. Rabbi Iudas (Proph.-12)

R.Jehuda hannasi

22. Rabbi Menachem (Mcc.)

23. Rabbi Moses 

24. Rabbi Moyses Egyptius

R.Mosche b.Maimon ( Maimonides )

25. Rabbi Moyses Gerundensis =  R.Mosche b.Nachman ( Nachmanides )

Rabbi Moschè ben Nachman. - Né vers 1194/1196 à Gérone (Espagne) - † vers 1270 à Acre ; enterré à Haïfa.

Rabbi Yehuda ben Yakar l'a initié à la littérature talmudique et kabbalistique. Ses premiers travaux comprenaient le complément et la défense des compendiums halakhiques de Yishak al-Fasi contre les attaques de Serachia ha-Lévi de Gérone et de d'Abraham ben David. Malgré toute sa vénération pour Maïmonide, il n'était pas d'accord avec lui sur tous les points. En 1264, il participa à la dispute de Barcelone dont le roi Jacques Ier d'Aragon avait été l'instigateur à la suite du baptême d’un juif converti, Paulus Christiani de Montpellier (« Fra Pablo » ). En 1267, il émigra à Jérusalem, qui avait été complètement détruite en 1260 par les Mongols, et réussi à faire revenir les juifs qui s'étaient enfuis, à reconstruire une synagogue et une yéchiva « Lehrhaus ». Il pu ensuite terminer son commentaire du Pentateuque. - Traduit de l’allemand d’après Bunte 1993, n° 16, p. 32.

26. Rabbi Mart. in Pugione = Raymon Marti ?

27. Rabbi Piuhas (Proph.-12)

28. Rabbi Rabuevachi (Mcc.)

29. Rabbi Racanati (Mcc.)

30. Rabbi Saabdias (Dn.)

31. Rabbi Salomo (Proph.-12) ) Rashi / Raschi

Rabbi Schelomo ben Jishak. - Né vers 1040 à Troyes en Champagn - † 30.7.1105 .

Elève des écoles talmudiques supérieures de Worms (sous Jakob ben Jakar et Jişak ben Levi ) et de Mayence ( sous Yishak ben Yehuda), il fut le plus populaire et le plus célèbre de tous les commentateurs de la Bible et du Talmud du Moyen-Âge. Avec justesse et précision, un esprit clair, une appréciation saine de la problématique des textes, il a expliqué presque toute la Bible, le Talmud et une partie du Midrash. Beaucoup de ses avis juridiques rabbiniques ont également été conservés. Sa réalisation la plus importante est la présentation et l'ingéniosité de son exégèse. Il ne s'embarrasse pas de questions secondaires inutiles ; en particulier dans les passages haggadiques, il ne recourt pas à des interprétations philosophiques et philologiques. Jusqu'à aujourd'hui, son œuvre peut être considérée comme la meilleure introduction pour l'apprenant et la meilleure base pour la poursuite du travail de l'érudit. - Traduit de l’allemand d’après BunTe 1993, n° 13, p. 30. - On peut ajouter que son approche simple et objective des textes explique son succès, dès le 12e siècle,  auprès des exégètes chrétiens partisants du prima du sens littéral, ainsi que l’intérêt rencontré par la postille de Nicolas de Lyre. Cf. De differentia, epilogus.

32. Rabbi Samuel (Proph.-12)

33. Rabbi Simeon (Mcc.)

34. Talmud

Talmud

Talmud signifie étude ou enseignement. Vers 210 de l’ère chrétienne, l'enseignement dispensé dans le cercle de Rabbi Yehuda ha - nasi, formait une doctrine stabilisée, la Mishna, synonyme d'apprentissage des fondements traditionnels du savoir. Le commentaire ajouté par les rabbins postérieurs prit le nom de "Gemara" qui signifie "ajout". La "Mishna" et la "Guemara" forment ensemble le "Talmud". Le "Talmud  de Jérusalem" ("yerushalmi" )  recueille la documentation élaborée en Palestine avant 350 dans les écoles d'érudition de Tibériade, Césarée et Sepphoris. Le Talmud de Babylone ( "babli") recueille l’enseignement des écoles d'érudition de Nehardea Pumbeditha et Syro / Babylonie ; il est antérieur à 500. Elle a acquis une autorité canonique et a fini par supplanter l’ancienne version palestinienne. - Traduit de l’allemand d’après BunTe 1993, n° 11, p. 290.

35. Talmudice doctrine

36. Talmud Babylonis

37. Liber qui dicitur Sanhedrin [« Canheden »] LYR69.1.4A

...

formes latines à identifier :

? = R.Acha

? = R.Akiba ( b.Josef )

? = R.Jischmael ( b.Elischa ' )

? = R.Levi

 

Sources grecques

 

1.      Aquila (Is. Ier.)

2.      Athanase (Is. Ier. évangiles)

3.      Basilius (Is. évangile

4.      Chromatius (évangiles)

5.      Chrysostomus (Is. Ier. évangiles)

6.      Clemens Alexandrinus (Is. Ier. évangiles)

7.      Cyprianus (Is. évangiles)

8.      Cyrillus Alexandrinus (évangiles)

9.      Cyrillus Hierosolimitanus (évangiles)

10. Damascenus (évangiles)

11. Dionysius Areopagyta (évangiles)

12. Epiphanius (Is. évangiles)

13. epistola ad Hipponenses

14. Esychius / Isichius (Is.)

15. Eusebius (Is. Ier.)

16. Eusebius Emissenus (évangiles)

17. Evagrius (évangiles)

18. Gregorius Nazianzenus (Is. évangiles)

19. Gregorius Nyssenus (évangiles)

20. Gregorius Theologus (évangiles)

21. Iustinus Martyr (Is. évangiles)

22. Methodius (Gn.)

23. Oecumenicus (évangiles)

24. Origenes (Is. Ier. évangiles)

25. angiles)

26. Philo Iudaeus (évangiles)

27. Procopius (Is.)

28. iles)

29. Septuaginta interpretes (Is. Ier.)

30. Severus Antiochenus (Is.)

31. Symmachus (Is. Ier.)

32. Tertullianus (Is. Ier. évangiles)

33. Theodoretus (Is. Ier. Bar. évangiles)

34. Theodotion (Is. Ier.)

35. Theophylactus (Is. Ier.)

Sources latines

 

1.      Au fil de la postille N. de Lyre cite les auteurs suivants (relevé provisoire à partir des tables des éditions imprimées ; les auteurs sont classé selon leur langue maternelle, non d’après la langue des versions utilisées par Nicolas de Lyre, même si l’oeuvre citée n’est plus disponible qu’en version latine). Comme chez Thomas d’Aquin, l’équilibre entre auteurs latins et grecs est à peu près tenu : [relevé des tomes 4, 6  seulement]

 

1.      Albinus (évangiles)

2.      Ambroise (Is. Ier. Ez. Dn. Proph.-12 Mcc. évangiles)

3.      Anicetus (Ez.)

4.      Arnobius (Mcc. évangiles)

5.      Augustin (passim Is. Ier. Ez. Ez. Proph.-12 Mcc.  évangiles)

6.      Beda (Ez. Dn. Proph.-12 Mcc. évangiles)

7.      Bernardus (Is. Dn. Proph.-12 Mcc. évangiles)

8.      [Cassien] Collationes Patrum

9.      Clemens Romanus (Ez. Dn. Proph.-12 Mcc. évangiles)

10. Concile de Carthage (Ez.)

11. Concile de Carthage 3 (Mcc.)

12. Concile de Tolède IV (Ez.)

13. Cyprianus (Is. Ez. Dn. Proph.-12 Mcc. évangiles)

14. Epistola ad Hipponenses

15. Esopus {LYR3.12.1M4} (Gn.)

16. Esychius / Isichius (Is.)

17. « Exempla » bibliques ou tirés des classiques latins dans les Moralitates.

18. Fulgentius (évangiles)

19. Gilbertus (Ier.)

20. Gregorius (Ier. Dn. Proph.-12)

21. Gregorius Magnus (Is. Ez. évangiles)

22. Haimo (Is. Proph.-12)

23. Hegesipus (Mcc.)

24. Hieronymus (Is. Ier. Ez. Dn. Proph.-12 Mcc. évangiles)

25. Hilarius (Is. évangiles)

26. Hugues de St-Victor (évangiles)

27. Innocentius Papa (Mcc. évangiles)

28. Ioannes Baldi Ianuensis, Catholicon (Gn.)

29. Iocacius (Proph.-12)

30. Ireneus (Is. Dn. Proph.-12 évangiles)

31. Isichius (Is. évangiles)

32. Isidorus Hispalensis (Gn. Ez. Proph.-12  évangiles)

33. Iulianus Pomerius (Proph.-12)

34. Iustinus Martyr (Is. Proph.-12 évangiles)

35. Lactantius Firmianus (Is. Dn. Mcc. évangiles)

36. Leo papa (Is. évangiles)

37. Martialis (Proph.-12)

38. Novatianus (Proph.-12)

39. Papias Vocabulista (Gn.)

40. Paschasius (Ier. Proph.-12 évangiles)

41. Paulinus Nolensis

42. Petrus Comestor (Mcc.)

43. Petrus Chrysologus (évangiles)

44. Petrus Venerabilis (Proph.-12)

45. Procopius (Is.)

46. Prosperus (Is. Dn.)

47. Rabanus (Is. Ier. Ez. Mcc. évangiles)

48. Remigius Antissiodorensis (Proph.-12)

49. Remigius (évangiles)

50. Ruffinus Aquiliensis (Ez. Proph.-12 évangiles)

51. Rupertus (Is. Ier. Ez. Proph.-12 Mcc. évangiles )

52. Methodius (Gn.)

53. Severus Sulpilius (Proph.-12)

54. Strabus (Proph.-12)

55. Tertullianus (Is. Ier. Ez. Dn. Proph.-12 évangiles)

56. Thomas de Aquino (qualifié de « sanctus » au moins dès la postille sur les Psaumes.

57. Légendes des saints

Brice (Briccius), Clément, Exupère de Toulouse, Martin, Mercurius, Pierre, Sylvestre, Paulin de Noles (Paulinus Nolensis)etc.

58. Tyburtius

59. Oecumenicus (évangiles)

60. Vincentius Lirinensis (évangiles)

...



[1]{LYR1D3.2} « Possent autem aliqui credere quod in hoc opere et in postillis super Vetus Testamentum multa posuerim de hebraico aliter quoniam sint in veritate cum in hac lingua non sim multum sed modicum instructus. Propter quod omnes volo scire quod in dictis operibus nihil posui de hebraico[1] capite proprio tantum sed cum directione et collatione atque consilio virorum in hebraico peritorum. {LYR1D3.3} Sciendum etiam quod apud Hebreos multa sunt nomina equivoca et aliquando translatio nostra tenet unum sensum, Hebrei alium, sicut ostendi in pluribus locis in operibus predictis. Varii etiam doctores hebraici Vetus Testamentum exponendo propter equivocationem dictam inter se variantur. Ego vero in talibus communiter secutus sum Rabbi Salomonem cuius doctrina apud Iudeos modernos magis authentica reputatur.

[2] Pauli Burgensis prologus additionum ad postillam Nicolai de Lyra, ed. M. Morard, Sacra Pagina, IRHT-CNRS, 2024, Prol.6329-1:30.



Comment citer cette page ?
Martin Morard, Sources citées par la postille de Nicolas de Lyre in : Sacra Pagina, IRHT-CNRS, 2025. Consultation du 02/04/2025. (Permalink : https://gloss-e.irht.cnrs.fr/php/page.php?id=215)