GLOSSEM : mode d'emploi

page créée le 12.5.22, rédigée par : Martin Morard, mise à jour le : 6.6.2024 (version 6)

Bruges, Bibliothèque publique, ms. 24

On trouvera ici un commentaire des principaux champs du formulaire de recherche de la base GLOSSEM et quelques remarques utiles à son utilisation.

ð  Vers la page d’accueil de la base

ð  Vers le formulaire de recherche.

ð  Pour en savoir plus : Codicologie des bibles latines glosées

 

 

Codicologie matérielle des bibles avec commentaires [retour à la table des matières]. 2

GLOSSEM et codicologie quantitative. [retour à la table des matières]. 2

La Bible : 36 unités modulaires [retour à la table des matières]. 3

Catégories socio-professionnelles [retour à la table des matières]. 8

Datations [retour à la table des matières]. 9

-- dates resserrées [retour à la table des matières]. 10

-- date par siècle ou fraction de siècle [retour à la table des matières]. 10

-- date élargie. 11

Ensembles reconstitués ou ‘set’ [retour à la table des matières]. 11

Espaces (origine et provenance). 12

Mise en page [retour à la table des matières]. 17

Origine[retour à la table des matières]. 17

Partie (d’un livre biblique) [retour à la table des matières]. 17

Provenance [retour à la table des matières]. 17

Répertoires [retour à la table des matières]. 17

Sigles [retour à la table des matières]. 17

Unités textuelles [retour à la table des matières]. 18

 

Codicologie matérielle des bibles avec commentaires [retour à la table des matières]

0. GLOSSEM est un instrument destiné à l’histoire des textes. GLOSSEM n’est pas un instrument destiné à l’analyse de la codicologie matérielle des bibles glosées. Les hyperliens associés aux cotes des manuscrits donnent accès aux notices codicologiques des manuscrits recensés, publiées dans les catalogues ou les sites internet des fonds de conservation. La base sélectionne à partir de l’observation directe et des descriptions codicologiques existantes, les seules données nécessaires à l’histoire de la réception conjointe du patrimoine biblique et patristique dans les manuscrits qui les associent par des mises en page ad hoc. Dans cette perspective, la typologie globale des mises en page rend compte, à sa manière, de la structuration des données textuelles en présence et des évolutions des rapports entre Bible et commentaire. Les données métrologiques issues de la description détaillée des schémas de réglure répondent à une autre finalité ; elles appellent le développement d’un instrument spécifique qui permettrait de reconstituer des ensembles de production et d’éclairer l’origine des exemplaires recensés. Les deux objectifs sont distincts et complémentaires.

GLOSSEM et codicologie quantitative. [retour à la table des matières]

1.       Le Repertorium biblicum de Friedrich Stegmüller, achevé en 1980, avait renoncé à recenser les témoins de la Glose ordinaire. GLOSSEM entend d’abord combler cette lacune. Mais la Glose ordinaire n’est qu’un jalon de l’histoire de la réception conjointe de la Bible et des héritages herméneutiques anciens. GLOSSEM propose de réunir les corpus référentiels majeurs de l’herméneutique biblique médiévale pour permettre, par la mise en série, de les étudier dans le continuum des bibles avec commentaires inauguré par Cassiodore. Enfin GLOSSEM voudrait aider à mettre en relation l’étude des textes et du contexte codicologique qui en conditionne la compréhension. GLOSSEM a été conçu pour permettre certaines analyses sérielles des paramètres codicologiques et textuels essentiels des bibles latines avec commentaires. GLOSSEM n’est ni un instrument de codicologie matérielle quantitative, ni même un outil d’analyse de schémas de réglure, mais bien un instrument qui cherche à saisir les relations des textes en présence entre eux et avec leur contexte humain. La base dépend des données recueillies dans les catalogues ou par l’observation directe, mais elle les sélectionne et les interprète pour retenir ce qu’elles ont de signifiants pour la problématique de la réception de la Bible et de ses interprétations. GLOSSEM est un instrument codicologique au service de l’intelligence du phénomène historique et religieux global dont témoigne l’association de la Bible et d’un matériau exégétique dans les mêmes manuscrits. Cela implique que les utilisateurs doivent être avertis d’une certains nombre de biais qui conditionnent inévitablement les résultats des recherches effectuées.

2.       a. Evolutivité des données. GLOSSEM est une base en extension et en cours de normalisation, de structure simple. Elle n’est donc pas immédiatement adaptée à des analyses quantitatives mais elle offre la possibilité de certaines analyses chiffrées. On veillera à définir précisément les échantillons analysés en tenant comte de l’évolution des données et de la liste des catalogues, fonds et bases systématiquement dépouillées, publiée sur le site et régulièrement tenue à jour (Pour en savoir plus : Corpus et commentaires inventoriés).          
b. Dédoublonnage. On veillera à ne pas confondre le nombre de livres biblique glosés répertoriés et le nombre de cotes de conservation inventoriés. Chaque livre biblique glosé repéré dans un manuscrit fait l’objet d’une entrée ; le nombre de lignes de la base est donc supérieur au nombre de cotes de conservation inventoriées. GLOSSEM n’offre pas d’outil de dédoublonnage.            
c. Dans GLOSSEM, chaque livre biblique a valeur d’une unité codicologique. Par conséquent, un manuscrit comprenant N livres bibliques a un coefficient multiplié par N. U
n manuscrit comprenant 10 livres bibliques de même origine ou provenance affecte à cette localisation un coefficient dix fois supérieur à un manuscrit ne contenant qu’un seul livre biblique. Il conviendra donc de comparer les données dédoublonnées (par suppression des unités attestées plus d’une fois dans le même manuscrit) avec les données brutes. Les données brutes ne sont pas pour autant biaisées : elles sont révélatrices d’une certaine intensité de l’intérêt donné à la Bible proportionnée au nombre de livres copiés. Ce principe vaut autant pour les bibles simples que les bibles avec commentaires. Toutefois, dans le cas des bibles avec commentaires, la nature et l’histoire du commentaire sont des paramètres supplémentaires à prendre en compte dans l’évaluation des données quantitatives brutes qui, comme chacun le sait, ne signifient rien par elles-mêmes : un coefficient élevé dû à la copie des postilles de Nicolas de Lyre, transmises par volumes importants comprenant plusieurs livres bibliques, chacun sine textu, n’a pas la même signification que le même coefficient dû à la copie d’exemplaires de la Glose ordinaire dont la diffusion est moins systématique, dont les volumes comprennent moins de livres par exemplaire conservés, dont la copie relève d’une décision qui n’est pas automatiquement entraînée par la copie d’un autre livre du même corpus, etc.   

La Bible : 36 unités modulaires [retour à la table des matières]

3.       Dans Sacra Pagina, la Bible latine médiévale compte au plus 76 titres, 48 pour l’Ancien Testament et 28 pour le Nouveau Testament.         
Ce nombre est sujet à de nombreuses variations théoriques, en fonction du statut reconnu à certains textes, en fonction aussi de la façon dont on a pu associer ou distinguer certains livres (Esr.).         
Ce nombre est aussi sujet à de nombreuses variations accidentelles en raison de la perte ou de la dispersion de certaines unités codicologiques. Nous réunissons ces titres en 36 "groupes ou unités modulaires" qui correspondent à autant d’unités d'usage historique de production, de diffusion et de collection). On évitera ainsi une partie des biais et des bruits qui résulteraient de la prise en compte du détail des groupes ainsi constitués. Les livres multiples (Rois, Paralipomènes, 1-2Esdras), le corpus paulinien, les épîtres catholiques ainsi que les Prophètes mineurs comptent donc chacun pour une unité. Le champ « partie »* de GLOSSEM indique le détail du contenu de chaque item. La prière de Manassé (OrMan.), dernière partie de 2Par., doublon de 3Rg. 8 et 2Par.6, les cantiques bibliques ajoutés à certains psautiers, le Ps 151, l’épître à Laodicée, les apocryphes d’Esdras ne font pas l’objet d’une entrée spécifique mais sont signalés dans le même champ « partie »*La diffusion irrégulière et 3Esr. et 4Esr. invite à les compter à part de 1-2Esr. bien qu’ils appartiennent à la même unité modulaire.

 

livres

unités modulaires

parties et sous-divisions

Titres développés latins

 

VT

 

Vetus Testamentum

1.

1.       Gn.

 

Genesis

2.

2.      Ex.

 

Exodus

3.

3.      Lv.